Les Montefiore, top model- tome 1 - La Critique

Résumé : « Défiler, c’est un métier. Être parfaite, c’est un art. »Ce sont les premiers mots qu’entend Oksana Kovsky, jeune beauté russe, à son arrivée dans le monde de la mode. L’ambitieux top model est embauchée dans la célèbre maison milanaise Montefiore. Une chance ? Pas si sûr… Après le décès accidentel du créateur de l’entreprise, la direction est reprise par son fils unique, Narciso, plus intéressé par l’automobile que par la mode. Sans compter les ennemis qui feraient tout pour le voir échouer : il y a bien sûr Francesca, sa belle-mère, qui veut se venger d’avoir perdu la place qui lui revenait. Mais il y a aussi un homme qui semble avoir les moyens de nuire aux Montefiore même depuis le fin fond de la Chine…
Une saga dans le monde de la mode, où luxe, passion et luttes de pouvoir constituent les destins fascinants de ces quelques privilégiés qui nous font rêver.

Notre avis : Légère et imprévue et cependant codifiée, toujours nouvelle et toujours intelligible, la mode n’a cessé d’intéresser les esthètes, les romanciers, les sociologues. C’est pourtant d’un point de vue nouveau que Bec/ Del Vecchio et Betbeder l’interrogent : la saisissant à travers les affres de la famille Montefiore.
Il y a du Versace de l’Agnelli, du DG dans cette famille.
Montefiore un cadeau empoisonné ?

Il y du faste, du sang, de la trahison dans cet album
Les auteurs ont su créer une modernité qui a rendu à la légèreté et au glamour sa distinction.

L’esthétique et les personnages bien campés donnent au récit crédibilité . Ainsi le trait classique mais puissant de Pasquale Del Vecchio s’accorde t’il parfaitement au récit.

L’histoire est intrigante et on aime cette façon qu’ont les auteurs de dispenser les informations clés avec parcimonie et de nous maintenir en éveil face à leurs intrigues.

Ce sont cependant des variations sur le même thème que les scénaristes nous livrent dans cet album où s’exprime au bout du compte un hommage à la puissance et à la beauté.