Les Espiègles - la critique du film

Les espiègles, ce sont des petits animaux rigolos qui se consacrent à faire passer un message simple et apte à sensibiliser les plus jeunes aux problèmes écologiques. Pour deux des segments sur quatre tout du moins.

L’argument : D’une durée totale de 45 minutes, Les Espiègles se compose de quatre courts métrages sur la nature, qui confrontent avec humour le mode de vie des animaux à celui des humains. Une cohabitation houleuse dans laquelle les plus forts ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Chaque situation comique aborde de nombreuses thématiques écologiques pour sensibiliser les enfants aux problématiques de pollution et d’urbanisation.

Copyright Cinéma Public Films

Notre avis : Petit programme de 45 minutes composé de quatre courts métrages, tous confectionnés par le studio letton AB, Les espiègles tire profit de marionnettes animées en stop-motion faites de squelettes métalliques et de quelques bouts de chiffon. ici, la magie repose sur une démarche artisanale d’une beauté démodée totalement en marge de l’animation mainstream en 3D numérique des géants américains qui inondent chaque mois nos multiplexes. Les quatre histoires, avec ou sans paroles, tournent autour de la cohabitation (parfois compliquée) entre les hommes et une palanquée d’animaux tous plus malicieux les uns que les autres.

Copyright Cinéma Public Films

Si les segments Aux temps des moissons et Les espiègles (tout deux signés Janis Cimmermanis) pâtissent d’une narration un peu brouillonne et d’intrigues aux chutes trop expéditives qui manqueront de passionner les plus jeunes, l’autre moitié constituée par Le garde forestier (Maris Brinkmanis) et Les hérissons en ville (Evalds Lacis) les rendra plus réceptifs puisqu’elle se distingue par des décors d’une belle richesse plastique auxquels s’ajoutent un petit message écolo attirant l’attention sur le respect de l’environnement. Ce message portera sur les problèmes liés à la pollution ou encore l’urbanisation hâtive qui ne se soucie guère du sort de la faune occupante (les animaux d’abord complètement désorientés par l’apparition de l’Homme et du béton finiront par retourner la situation en leur faveur avec beaucoup d’astuce dans Les hérissons en ville, notre segment préféré). À l’arrivée, ça reste un peu déséquilibré mais les thématiques accessibles au bas âge et l’entrée en scène d’animaux de plus en plus amusants finissent par rendre le programme pleinement récréatif dans sa seconde moitié.