Le 22 mars 2017
Un western anémique qui cumule les défauts.
- Réalisateur : Josef Shaftel
- Acteurs : Keenan Wynn, David Wayne, James Barton
- Genre : Western
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Artus films
- Durée : 1h10mn
- Titre original : The Naked Hills
- Date de sortie : 24 janvier 2017
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– Sortie DVD : le 24 janvier 2017
– Année de production : 1956
Résumé : En 1849, en pleine ruée vers l’or, Tracy Powell part tenter sa chance en Californie, avec son ami Bert Killian. Avec la concurrence difficile, les deux prospecteurs parviennent à trouver juste de quoi survivre. Tracy repart alors chez lui, se marie, et se met à mener une vie paisible dans sa ferme. Mais la fièvre de l’or le reprend, et il repart à l’aventure, au milieu des voleurs, escrocs, et autres bandits.
Notre avis : Série B interprétée par des acteurs sans charisme et pour tout dire pas très bons, Les collines nues se veut un western porteur de thèmes profonds ; il en brasse effectivement à foison, souvent en oppositions binaires : bien / mal, cupidité / bonheur … C’est qu’au fond le personnage principal, Tracy, est d’abord une victime de la fièvre de l’or qui l’empêche de vivre une vie simple et heureuse. D’autant que les méchants, Sam et Haver, sont toujours présents, à la fois menaçants et tentateurs.
L’intrigue est racontée avec une distance quasi-historique par l’ami du héros, qui a choisi le bon chemin en devenant commerçant. Amoureux de la même femme, ils se déchirent mollement. Mais à vrai dire tout est mou, du rythme à l’interprétation ; les dialogues s’enchaînent, ne cessant d’expliciter maladroitement des situations assez prévisibles. De là une action réduite à sa portion congrue, c’est à dire à des affrontements plats et rapides. Le film en est comme privé de tension dramatique : la mort du mineur, bavarde, est ainsi expédiée, sans émotion autre qu’un dialogue caricatural et emphatique. Les ellipses ne favorisent pas non plus l’attachement à des personnages convenus et on a au bout du compte l’impression d’assister à un résumé de film.
Comme si cela ne suffisait pas, le propos moraliste est assez déplaisant et la musique omniprésente ajoute à la lourdeur du propos. Somme toute, Les collines nues est un western de série, mais il ne possède pas la nervosité qui sauve de l’anonymat certains métrages ; le manque d’efficacité le plombe sérieusement ; en étant bien disposé, on gardera en mémoire une ou deux séquences, comm ela mort de la mule. C’est bien peu.
Les suppléments :
Diaporama et bandes-annonces, le strict minimum.
L’image :
Pas fameuse : des parasites (points blancs, zone floue), des couleurs palotes, une stabilité et une précision insuffisantes. Rien de rédhibitoire, mais pas de quoi s’enthousiasmer.
Le son :
Si les dialogues sont toujours nets, la musique a moins bien vieilli, avec des stridences désagréables.
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