<A HREF="http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2070424561/avoialir-21" target="_blank">Achetez ce livre</A>
Le 15 octobre 2002

Fidèle à son style outrancier, sorte de pudeur à rebours, Zoé Valdés raconte l’histoire d’Alma l’abandonnée.
Fidèle à son style outrancier, sorte de pudeur à rebours, Zoé Valdés sait trouver des accents déchirants de poésie pour nous narrer l’enfance, l’adolescence, la vie de jeune femme d’Alma l’abandonnée.
A l’image du cataclysme économique et politique qui a ravagé son île, l’enfance d’Alma Desamparada, dans une des posadas les plus misérables de La Havane, est un condensé de malheurs à l’état brut. Entre une grand-mère tyrannique et une mère odieuse et haïe, la petite fille, ivre du désir d’être aimée, ne rêve que de retrouver son père dont elle ne connaît rien et dont elle imagine les pieds mignons et potelés, comme les siens.
Fidèle à son style outrancier, sorte de pudeur à rebours, Zoé Valdés sait trouver des accents déchirants de poésie pour nous narrer l’enfance, l’adolescence, la vie de jeune femme d’Alma l’abandonnée, son combat effréné pour s’en sortir. Grâce au jeu. En faisant table rase et en reprenant son histoire à zéro. "Après tout, le monde regorgeait de ces mensonges bénéfiques et prodigieux."
Les petits arrangements d’Alma avec la réalité nous renvoient au gros, énormes, bouffis mensonges de l’Orateur Radoteur. De Cuba la belle indolente, il a fait une île sacrifiée et maudite où "beaucoup chercheraient dans un dictionnaire le sens du mot libre ". Liberté chèrement payée par Zoé Valdés, exilée à Paris, et qui n’a de cesse de transformer sa rage en mots flamboyants.
Folio, 4,50 €