Le fils du marchand d’olives : comprendre le génocide arménien

Enquête non commissionnée par Sarko sur le Génocide arménien. Un mélange d’images live et animées au ton séduisant de conte...

L’argument : Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Notes : Un couple à la recherche de la vérité... Un siècle après le génocide arménien totalement niée par les autorités turques, les deux documentaristes partent sur les terres du grand-père de Mathieu dont le nom, Zeitounjian, a donné le titre du film, puisqu’il signifie ni plus ni moins "le Fils du marchand d’olives" en arménien.
Comme dans Valse avec Bachir, l’image s’égare vers l’animation pour approcher l’aspect irréel des origines arméniennes du cinéaste qui y voyait l’histoire de sa famille comme un conte pour enfant.. Le conteur est bien connu des spectateurs, puisqu’ils pourront reconnaître la voix de Jean-Claude Dreyfus.
Après ce travail d’investigation sur les terres du déni, Mathieu Zeitindjioglou poursuivra son travail de recherche dans quatre oeuvres de pour mieux comprendre la société d’aujourd’hui.