Le 26 juillet 2021
Un récit militant sur la fabrique d’une plateforme ardéchoise de films documentaires, en faveur de laquelle Claire Simon ne parvient pas à emporter son spectateur.
- Réalisateur : Claire Simon
- Genre : Documentaire
- Nationalité : Français
- Distributeur : Nour Films
- Durée : 1h51mn
- Date de sortie : 1er septembre 2021
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Résumé : C’est l’hiver dans le petit village de Lussas, en Ardèche, et les agriculteurs sont tout entier à la taille des vignes. Soutenu par le maire Jean-Paul Roux, son ancien camarade de classe Jean-Marie Barbe se lance dans une entreprise toute singulière : la création d’une plateforme numérique par abonnements, dédiée aux documentaires d’auteur. C’est la naissance de "Tënk", aux allures de start-up, tendance rurale. Aux côtés de Jean-Marie, l’équipe va-t-elle gagner le pari de cette entreprise économique ?
Critique : Claire Simon compte parmi les grands noms du cinéma documentaire français. Elle s’attaque à un sujet qui la touche de près, à savoir la diffusion de ce genre cinématographique sur une plateforme dédiée : Tënk. Le récit se passe dans une bourgade de l’Ardèche qui œuvre, depuis plus de trente ans, à la production et à la distribution de ce type de film, au point que l’endroit ambitionne de devenir le village documentaire et a fait bâtir une structure toute neuve consacrée à ce projet.
En réalité, le propos mélange tous les genres. Certes, la caméra prend le temps de regarder ces femmes et ces hommes qui luttent pour la reconnaissance de Tenk auprès du grand public. Toutes les institutions publiques et parapubliques sont mises à contribution dans cette aventure autant passionnelle que budgétaire. Les êtres humains s’engagent plus que de raison. A côté d’eux, la réalisatrice va à la rencontre de vignerons, créant le parallèle entre l’univers associatif du septième art et la production de vin. En même temps, Claire Denis fait la promotion des petits villages, d’où le titre de l’œuvre, avec ses acteurs qui luttent contre l’isolement et une meilleure visibilité sociale et culturelle.
Bref, Le fils de l’épicière, le maire, le village, le monde en dit beaucoup, dans un format trop long, où le spectateur se perd. L’émotion est assez rare et on passe à côté de cet objet cinématographique, sans doute moins universel que particulièrement dépendant des préoccupations personnelles de son auteure.
Le fils de l'épicière, le maire, le village et le monde - Bande-annonce.mp4 from Andanafilms on Vimeo.
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