Le 20 mai 2021
Amsterdam à la fin de la Seconde Guerre mondiale : un faussaire de génie est dénoncé pour avoir vendu un vrai Vermeer aux nazis. Guy Pearce est impressionnant dans ce film, par ailleurs très conventionnel.
- Réalisateur : Dan Friedkin
- Acteurs : Guy Pearce, August Diehl, Vicky Krieps, Roland Møller, Claes Bang, Dean Aufenacker
- Genre : Drame historique
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Columbia Tristar Motion Picture Group
- Titre original : The last Vermeer
- Date de sortie : 20 novembre 2020
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Résumé : Aux Pays-Bas, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le Capitaine Joseph Piller (Claes Bang) des forces alliées, est chargé d’enquêter sur Han van Meegeren (Guy Pearce), suspecté d’avoir vendu un tableau de Vermeer à Hermann Göring, chef de la Wehrmacht sous le Troisième Reich.
Critique ! Tiré d’un roman de Jonathan Lopez, The Man Who Made Vermeer, le premier film de Dan Friedkin relate une histoire vraie, très célèbre aux Pays-Bas. Après la Première Guerre mondiale, le peintre Han van Meegeren, dénigré par la critique et ne pouvant vivre de son talent, eut l’idée de fabriquer de faux tableaux d’artistes très connus. Ce trafic très lucratif trouva son point d’orgue avec l’avènement du Troisième Reich et la passion de certains de ses dignitaires pour les œuvres picturales. Dénoncé à la Libération pour la prétendue vente d’un inestimable Vermeer, considéré comme trésor national, et pour ses amitiés avec certains responsables nazis, il est arrêté par le capitaine Piller, héros de la Résistance, sans connaissance particulière sur l’art. Celui-ci va vite être intrigué et fasciné par cet esthète, très cultivé, d’une élocution raffinée, décadent et alcoolique.
C’est la personnalité unique de ce faussaire de génie qui fait tout le sel de ce long métrage, par ailleurs fondé sur une mise en scène des plus classiques.
Si le Danois Claes Bang, qui interprète le premier rôle, est tout a fait à la hauteur, c’est surtout l’Australien Guy Pearce qui s’avère stupéfiant en exceptionnel faussaire de tableaux : tout au long de l’histoire, on ne sait jamais si son comportement et ses propos sont sincères, s’il triche en permanence, ou s’il joue un peu des deux. Le comédien évite à l’œuvre de n’être qu’un banal film de série, malgré son étonnant et méconnu sujet.
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