Le dénonciateur - Mitchell Leisen - critique

Critique : Caché avec son groupe dans un château isolé et inhabité sur une île, Carey vit une histoire d’amour avec Giulia (Wanda Hendrix), la petite-fille de la comtesse à qui appartient la demeure. Dénoncés à l’ennemi, ils seront presque tous tués par une escouade de nazis. Carey lui, survivra.
De retour aux États-Unis, il découvre, à la vente dans une galerie, un tableau qui était caché dans le château, et était censé toujours y être. Il décide donc de revenir en Italie pour mener sa propre enquête.

Alan Ladd, surtout connu pour ses films noirs aux côtés de Veronica Lake, à pourtant enchaîné bon nombre de longs métrage d’autres genres, des années 1940 au début des années 60, surtout des films d’action et plusieurs westerns.
Ici, sous la direction du trop méconnu Mitchell Leisen, il tournait un film de guerre mâtiné d’espionnage, plaisant et rythmé, où seul contre tous ou presque, il va se charger de démasquer un traître.

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Sans beaucoup d’originalité, ce film sans prétention se suit sans ennui, en déroulant une histoire, certes convenue et dotée d’une fin un peu prévisible, mais bien écrite et mise en scène avec efficacité.

Alan Ladd, avec son jeu minimaliste, calme et peu loquace, mais sachant se battre, est tout à fait à l’aise dans ce rôle d’ancien officier devenu détective amateur. Il est aussi bien entouré par des seconds rôles assez peu connus mais convaincants tels Francis Lederer, Joseph Calleia et Wanda Hendrix.

À noter que la chanson Mona Lisa qui sert de signal aux résistants a obtenu en 1951 l’Oscar de la meilleure chanson originale. Elle sera ensuite popularisée par la reprise de Nat King Cole.