Le 5 octobre 2018
Une histoire vraie et palpitante, à défaut d’un grand film.


- Réalisateur : Lars Kraume
- Acteurs : Leonard Scheicher, Tom Gramenz, Lena Klenke, Jonas Dassler
- Genre : Drame
- Nationalité : Allemand
- Distributeur : Pyramide Distribution
- Editeur vidéo : Pyramide Vidéo
- Durée : 1h51mn
- Box-office : 121 162 entrées France / 51 906 Paris Périphérie / 257 303 en Allemagne
- Titre original : Das schweigende Klassenzimmer
- Date de sortie : 2 mai 2018

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– Sortie DVD : le 2 octobre 2018
Résumé : Allemagne de l’Est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s’apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l’armée soviétique. Cette minute de silence devient une affaire d’Etat. Elle fera basculer leurs vies. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.
- Copyright StudioCanal / Julia Terjung
Le film : Il y aurait bien des bémols à l’enthousiasme que peut susciter ce film : psychologie balourde, musique soulignant à l’excès les moments forts, réalisation souvent fonctionnelle. Indéniablement, La révolution silencieuse manque de personnalité et vaut surtout par son scénario et ses interprètes. C’est ce qui fait que ce thriller dans un cadre somme toute peu fréquenté, la RDA de 1956, se regarde non seulement sans ennui mais encore avec un plaisir certain, qui vient d’un impeccable crescendo et de situations prenantes. On frémit, on s’émeut, on tremble ; c’est déjà beaucoup.
Les suppléments :
Un livret couleur d’une vingtaine de pages est proposé, reprenant une interview du cinéaste, une contextualisation de Pierre Gras, et des photos du film.
Au niveau audiovisuel, les six courts modules (15mn en tout) portant sur des éléments importants (les costumes, la danse, la reconstitution, l’époque, les décors, la vraie histoire) sont assez anecdotiques et accompagnés de trois bandes-annonces.
L’image :
Propre et lisse, fidèle à une esthétique dans laquelle la nuit est bleue, les usines rougeoient et les teintes sont légèrement affadies comme il se doit pour un film se passant dans les années 50.
Le son :
Les trois pistes (VOST 2.0 et 5.1 ; VF 2.0) sont équilibrées et mettent en valeur des dialogues cristallins ; les passages musicaux ont une ampleur bienvenue.