Le 22 février 2019


- Scénariste : Philippe Thirault>
- Dessinateur : Enea RIBOLDI
- Genre : Aventure
- Editeur : Les Humanoïdes associés
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 9 janvier 2019
- Durée : T.2
Suite et fin des aventures pleines de voiles, de sang et d’embruns.
Résumé : Le Seeadler, ce fier trois-mâts allemand prompt à devenir corsaire en ces temps de guerre mondiale de 1917, continue à échapper aux forces alliées du Pacifique. Mais une farouche tempête va mettre un terme à la course poursuite du commandant Von Krüger, contraint d’échouer sur une île avec ses prisonniers...
Le second et dernier opus de l’Aigle des mers achève donc les aventures d’un marin allemand réel, qui a inspiré Philippe Thirault pour en dégager son héros charismatique. Vaillant, honorable et épris de liberté l’alias du comte Félix Von Luckner arrive au bout de son périple et de ses aventures, et le principal attrait de ce dernier tome réside dans le sort qui l’attend. Dans une première partie, l’organisation des rescapés sur l’île et la cohabitation demeure l’attraction, et l’on se prend à regretter les vagues, la houle et les combats du premier épisode. Plus concret, moins resserré sur ses protagonistes, cette conclusion vient remettre les choses à leur place d’une manière finalement plus réaliste, en témoigne cet épilogue qui oscille entre les regrets et le soulagement pour des destins qui n’étaient faits que pour se croiser, le temps d’un périple en mer.
© Les Humanoïdes associés
Côté authenticité, le dessin reste le vecteur et la caution également réalistes, même si le fameux Aigle des mers achève sa course ensablé et vaincu par l’océan. Les détails sont toujours essentiels, que ce soit les uniformes ou les arbres de l’île, donnant un air de BD ancienne, où le style passe en derrière d’une volonté de restitution du réel, d’immersion dans une époque et un environnement. Ces marins du début du siècle font donc figures de référence, et l’on notera enfin une dimension érotique un peu moindre que dans les ébats des cabines du premier tome.
© Les Humanoïdes associés
Tout aussi cadencé que le premier volume, mais un poil décevant dans sa fin qui se conforme au bout du compte à l’Histoire, la vraie, le second tome de L’Aigle des mers est un diptyque qui vogue sur la guerre et la voile pour y amener une dimension romanesque et désuète franchement bienvenue.
56 pages - 14,50€