Le 30 mars 2014
- Acteur : Kate O’Mara
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Kate O’Mara avait accompagné le chant du cygne du cinéma d’horreur anglais, avant de poursuivre sa carrière sur les studios de télévision.
Elle n’avait pas la notoriété d’une Barbara Steele ou d’une Nadia Gray, mais elle a incarné par son physique plantureux les charmes de séries B du cinéma de genre, quand la célèbre firme anglaise Hammer entamait un déclin inexorable. Elle avait débuté au théâtre dans Le Marchand de Venise en 1963 mais avait attiré très vite l’attention des producteurs de télévision qui firent d’elle une des starlettes les plus en vue de la BBC, décorant des épisodes du Saint, des Champions ou de Chapeau melon et bottes de cuir. Ce fut alors aux professionnels du cinéma de faire appel à elle pour des seconds rôles dans La grande Catherine (G. Flemyng, 1968) et La haine des desperados (H. Levin, 1969), productions sans relief dans lesquelles elle n’avait pas grand-chose à faire, si ce n’est de révéler sa plastique avantageuse au détour de quelques scènes. Mais l’année 1970 sera la bonne, qui la vit en vedette de deux projets de la Hammer. Dans The Vampire Lovers, réalisé par Roy Ward Baker, elle dévoilait un magnétisme certain, partageant l’affiche avec Ingrid Pitt et le grand Peter Cushing, acteur emblématique du genre. Elle tint ensuite le premier rôle féminin dans Les horreurs de Frankenstein, signé Jimmy Sangster, et interprété par Raph Bates et Jon Finch. Le déclin de la Hammer, à une époque où le cinéma d’horreur européen exploitait d’autres voies avec Dario Argento ou Maria Bava, ne fut pas favorable à la suite de la carrière cinématographique de Kate O’Mara. Elle dut se contenter d’un retour à la case TV, apparaissant au générique de plusieurs séries à succès, dont Amicalement vôtre, Docteur Who ou Dynastie, dans lequel elle interprétait la sœur de Joan Collins.
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