How I met your mother - la critique + Test DVD

La série de Carter Bays et Craig Thomas continue son évolution en effectuant un bon rebondissement. Comique, romantique mais répétitif.

L’argument : Ted se remémore ses jeunes années, lorsqu’il était encore célibataire. Il raconte à ses enfants avec nostalgie ses moments d’égarements et de troubles, ses rencontres et ses recherches effrénées du Grand Amour et les facéties de sa bande d’amis...

Notre avis : Après deux saisons pauvres en rebondissements, HIMYM réalise avec sa 7e saison un bon retour, d’une part avec son score d’audience le plus haut jamais atteint (10,1 millions de téléspectateur américains) mais surtout scénaristiquement. Rappelez-vous que la saison 6 s’achevait sur le mariage de Barney (Neil Patrick Harris) créant ainsi un cliff-hanger à faire saliver tous les fans. C’est au cours de la saison 7 que nous obtenons dès le premier épisode une réponse au dit mariage de Barney, il devient dès lors un personnage ayant un rôle comique plutôt que romantique, manière de recadrer le thème de HIMYM. Les nouvelles intrigues phare traitent davantage du bébé de Marshall (Jason Segel) et Lily (Alyson Hannigan) et bien évidemment de la continuelle quête de la « Mother » par Ted (Josh Radnor), ainsi qu’en arrière fond, le béguin de Barney pour Quinn (Becki Newton). On retrouve dans cette saison 7 tous les éléments qui on fait de HIMYM la relève de Friends dans les sitcoms télévisuelles, en effet, on retrouve un humour bon enfant, un fil conducteur que l’on continue de suivre avec plaisir puisque charmant et pimenté. Malgré tout, la recette commence à se répéter et même si les pirouettes des scénaristes redonnent de l’intérêt à l’intrigue, on pourrait presque se passer de fil conducteur puisque chacun des épisodes se disperse dans des directions différentes n’alimentant plus vraiment la quête de la « Mother » présente dans le titre de la sitcom.

LE DVD

Une édition riche en bonus, également disponible dans le pack How I Met Your Mother saisons 1 à 7.

Les suppléments :

Presque deux heures de bonus dans cette édition, aussi drôles, avec des commentaires audio pour approfondir le visionnage. Un très bon point pour cette saison.
– Commentaires audio par Carter Bays et Craig Thomas (20’43)
– Neil Patrick décroche son étoile à Hollywood ( 4’33)
– Commentaire audio de Neil Patrick Harris et Becki Newton ( 20’43)
– Commentaire audio de Craig Gerard et Matthew Zinman sur un épisode(20’42)
– Le pouvoir des guests ( 3’22)
– Les sources d’inspiration de la saison (9’50)
– Scènes inédites (20 ’32)
– Making of ( 9’’)
– Bêtisier ( 5’’),

L’image :

Ayant des décors peu exigeants, l’image SD n’est pas travaillée outre mesure. Convenable pour un divertissement classique.

Le son :

Deux versions sont proposées, une VO en 5.1 Dolby Digital qui offre une belle immersion et une VF en Dolby Digital 2.0. Cette dernière pâtit d’un ton surélevé flagrant dans les voix des personnages.