GenPet . T1 . Nat & Niko - La chronique BD

En 2036 le jeune Nat, enfant unique d’une famille aisée voyage avec ses parents de New-York jusqu’à Hong Kong afin d’acquérir son GenPet. En effet, les Tamagotchis ont évolué et ont laissé la place à ces animaux de compagnie génétiquement créés et capables d’être programmés selon les critères de leurs futurs propriétaires moyennant finance. Les Kanan ont choisi de faire fabriquer le leur en Chine, pays étant plus souple en matière de législation que les États-Unis et plus à l’écoute des exigences de leurs riches clients. Le seul impératif que Robert et Mina Kanan mettent en avant, en plus de celui de ne pas avoir de poils , est que Niko soit capable de protéger l’enfant en cas de besoin. Mais cette particularité a un prix et peut se révéler dangereuse. C’est la raison pour laquelle la croissance de Niko est accélérée au rythme des aventures que les deux protagonistes s’apprêtent à vivre.

Car de retour à New York, Nat et son père sont attaqués dans la voiture censée les ramener chez eux ; L’enfant et sa "peluche" se retrouvent livrés à eux-mêmes dans la ville poursuivis par des gangsters bien décidés à les éliminer.
Aidé par Luisa, une orpheline élevée par son grand-père Gio propriétaire de l’unique pizzeria de Chinatown et par Niko, son GenPet susceptible et colérique, Nat sera rattrapé par le passé trouble de son père.

La bestiole est attachante, les décors urbains inspirés, le ton est léger même si les situations sont graves ; les personnages ont tous un tempérament bien trempé, que l’on pense à Gio, intransigeant et autoritaire et aussi déjanté qu’un personnage de manga peut l’être, ou à Crane, chef mafieux délicieusement cruel et tellement "Joker".

En résumé, un moment agréable à passer en compagnie de tout ce petit monde imaginé par Damián Campanario et illustré par Alex Fuentes.