Caisse vide
Le 11 octobre 2006
Les petites aventures sentimentales et économiques de quatre amies. Malgré un casting attractif, une comédie poussive et superficielle.


- Réalisateur : Nicole Holofcener
- Acteurs : Frances McDormand, Catherine Keener, Jennifer Aniston, Joan Cusack
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain

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– Durée : 1h28mn
– Le site du film
Les petites aventures sentimentales et économiques de quatre amies. Malgré un casting attractif, une comédie poussive et superficielle.
L’argument : Elles sont quatre et se connaissent depuis toujours. Jane, Franny, Christine et Olivia ont tout vécu, tout traversé ensemble. Aussi instable dans ses amours que dans son travail, Olivia fait un peu exception au sein du groupe. Alors que ses amies ont toutes réussi leur vie, elle se cherche encore. Depuis qu’elle a quitté l’enseignement suite à une dépression, elle travaille comme femme de ménage et compte sur ses complices de toujours pour la soutenir moralement et financièrement. Cependant, Jane, Franny et Christine vont elles-mêmes traverser une crise qui va tout bouleverser.
Notre avis : Bonne idée de départ que d’étudier les relations d’un groupe d’amies à travers leur rapport à l’argent. De quoi, a priori, relever quelque peu le niveau de ce qui semble être devenu un genre en soi, le "film de copines".
Le récit se concentre essentiellement sur les relations individuelles de ces femmes avec leurs conjoints. Trois d’entre elles sont confrontées à la crise de la quarantaine, se posent la question de l’usure de leur couple, commencent à se dire que les dés sont jetés. La plus jeune collectionne les échecs sentimentaux et les petits boulots. Le scénario s’efforce d’inventer des situations originales et d’offrir aux personnages, féminins comme masculins, un terrain d’évolution peu convenu.
Malheureusement, Nicole Holofcener est rapidement rattrapée par sa frilosité. Ainsi frôle-t-elle le ridicule avec l’histoire du mari peut-être homo qui finalement ne l’est pas. Et elle s’abîme dans les clichés les plus éculés quand elle conclut son récit sur l’idée qu’il ne faut pas s’arrêter à l’apparences des individus ! Si l’on ajoute que la réalisation, très plate, ne fait qu’enchaîner les situations, que la dynamique de groupe attendue ne s’installe jamais (malgré la qualité du casting réuni), on comprendra qu’au bout d’un moment, on finit par se désintéresser totalement d’un spectacle de plus en plus poussif et finalement très superficiel.