Le 16 juin 2013
- Festival : Lyon BD 2013
- Date de sortie : 1er juin 2013
L’Argentine était présente au Festival de BD Lyon.
Le festival BD Lyon a concrétisé son partenariat international avec une exposition sur Carlos Trillo, mais également avec la présence de plusieurs auteurs argentins, dont : Lucas Varela, Pablo Tunica, Ippoliti Agrimbau, Jorge Quien et Martin Muntaner.
Ils étaient tous présents, accompagnés de l’organisateur du festival BD de Rosario en Argentine.
Ces auteurs nous ont dressé un état de la BD en Argentine. Ils retrouvaient en France la même scission entre éditeurs indépendants et grosses maisons commerciales. Chez eux, tous les auteurs débutants passaient par l’auto-édition et les fanzines. C’est avec le temps qu’ils acquièrent leurs lettres de noblesse et pouvaient rejoindre la cour des grands.
Une vraie question se posait sur le choix des thématiques. En effet, choisir un thème fait pour l’exportation qui puisse intéresser l’étranger, mais sans plaire à son auteur, ou traiter des histoires ancrées dans l’Argentine, mais restés sur le plan national ? Tous ne partageaient pas le même point de vue sur la question. Entendre Lucas Varela considérer l’héritage du colonel comme une simple œuvre de commande ou Ippoliti Agrimbau défendre son idée de la BD, qu’il n’accepte de faire que si le sujet le touche droit au cœur faisaient comprendre que les approches étaient variées.
Mais tous étaient d’accord sur un point : la France et sa manie d’étiqueter les BD par genres : Comics, Manga, BD Franco-belges… L’Argentin ne se spécialisait pas comme cela, il voulait lire de la BD de bonne qualité, peu lui importait le genre et la catégorie. Le grand challenge de ces auteurs était d’arriver à raconter des histoires de qualité. Ce qui compte plus pour leur public que le fait de savoir que la BD est historique, absurde, de super-héros ou policière !
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.