Le 26 juin 2004
- Festival : Festival d’Evreux 2004
Première journée de la 21e édition du festival d’Evreux. M, en tête d’affiche, fait son show. Mais il y en avait vraiment pour tous les goûts !
Première journée de la 21e édition du festival d’Evreux.
La première bonne nouvelle, c’est qu’il a fait beau (pas trop chaud, mais beau !). Et c’est le premier ingrédient dans la réussite d’un festival. La deuxième, c’est que plus les années passent et plus "Le Rock dans tous ses état" joue dans la cour des grands, tant au niveau de l’organisation que de l’affiche. Pour cette 21e édition, quatre lieux stratégiques : les deux scènes bien évidemment, mais aussi le Banana Club (la tente sous laquelle se produisent les groupes électros) et, pour la première fois, la Papa Mobile, espace insolite composé de caravanes où jouent les groupes régionaux.
Alors, c’était comment cette première journée ? Eh bien, c’était réussi ! La programmation très éclectique constitue bien évidemment un élément indispensable dans ce résultat. Luke, tout d’abord, qui ouvrait officiellement les deux jours, suivi des rappers de Svinkels. Désormais, dans chaque festival, un groupe français fait sonner accordéons et guitares sèches pour entraîner le public dans d’envoûtants musettes pop rock. Eh bien, ici, le groupe c’était Les Hurlements de Léo qui a réussi son pari. Les touaregs de Tinariwen enchaînaient avec un set surprenant avant de laisser place à Neil Hannon, leader de Divine Comedy.
Même si la sophistication de ce groupe irlandais n’est pas toujours adaptée à la taille d’un festival, il n’empêche que ce set était impeccable et le public conquis. Un petit tour du côté de la scène B pour assister à la prestation de Buck 65, artiste canadien fraîchement débarqué dans le milieu pop & rap (tendance Freestylers), et M surgissait dans son décor bubblegum tout en rose. Il ne fallait pas s’y tromper. La majorité du public était là pour lui et il en avait conscience. M fait son show, joue du kazou, de la guitare (parfois avec les dents), des mots, des coudes, et avec le public. Entre réparties aigres-douces, galipettes et (timides) avancées en bord de scène, M a littéralement emballé le flot de spectateurs. Les tubes sont passés en revue, le public reprend en chœur, la prestation est parfaitement rodée et tout le monde est content.
Pas facile donc, pour les Von Bondies, de débouler à 23 heures, derrière ce chanteur français à la coupe de cheveux étrange... Et pourtant, le pari a été remporté. Du bon et gros rock’n’roll qui fait bien mal aux oreilles (d’autant plus que le sonorisateur n’avait pas lésiné sur le volume en façade)... L’esprit des Stooges et des Ramones planait dans l’air et au milieu des étoiles ! Enfin, Toots & the Maytals a apporté un peu de chaleur à cette soirée de plus en plus fraîche. Une énergie indiscutable, une voix exceptionnelle, une bonne humeur évidente... Toots incarne réellement le meilleur parmi les classiques du reggae. Les lumières s’éteignent et les amplis aussi. Tout le monde part se coucher. Demain est un autre jour !...
– Photos Divine Comedy & M, par Alice Gaudu.
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