Le 20 septembre 2017


- Scénariste : Kaori HOSHIYA>
- Dessinateur : Kaori HOSHIYA
- Genre : Shojo
- Editeur : AKATA
- Famille : Manga
- Date de sortie : 24 août 2017
- Durée : T.1
Nouvelle série, nouvelle lycéenne, nouvelle bonne surprise.
Anzu est une élève de seconde plutôt ambitieuse. Issue d’une famille pauvre, elle n’a qu’un seul but dans la vie : obtenir un bon poste dans une multinationale, avec un salaire qui la mettrait à l’abri du besoin. Sa mission lui impose non seulement des notes irréprochables, mais aussi une implication au-delà de la normale. C’est tout naturellement qu’elle se présente pour être élue présidente du Bureau des Élèves, poste clef du lycée, qui fait bien dans le dossier. Malheureusement, un jeune homme, plutôt beau gosse et terriblement populaire, Seiji, est élu à sa place. Dévoré lui aussi par l’ambition, ils vont donc devoir faire équipe, président et vice-présidente, et apprendre à se connaître, pour le meilleur et pour le pire. Si le titre laissait penser à une comédie débonnaire et tranquille, l’aspect économique et social vient cependant mettre un peu de sérieux dans ce Shojo sans prétention. Ce premier tome nous montre Anzu et Seiji très distants, entre coups de poignard et coups de main, dans l’intimité d’un bureau qu’ils partagent avec deux autres acolytes, qui assurent un arrière plan comique à toutes les situations. Les petites phrases qui ponctuent les dialogues comme autant d’apartés sont la marque de fabrique de l’auteur, qui joue sur l’alternance des sentiments et la surprise de son personnage principal.
© Akata
Côté dessin, l’auteur marque son empreinte féminine en montrant la complexité de son héroïne, mais sans en rajouter. Certes, les traits du jeune Seiji sont assez caractéristiques d’un manga de ce type, les personnages secondaires ressemblent à tant d’autres et le lycée n’a pas fonction à être une exception japonaise, mais cette atmosphère habituelle, routinière n’a pas que des mauvais côtés, puisque l’on se sent très vite dans son élément, pas aussi diversifié qu’un School Rumble mais bien centré sur le Bureau des élèves, en soi une nouveauté.
© Akata
Bien calé sur un quatuor sympathique, mis en orbite par un duo je t’aime moi non plus qui va forcément finir ensemble, Don’t Worry Be Happy est une histoire pas vraiment sentimentale, mais plus quotidienne, de la vie des élèves qui doivent s’impliquer pour réussir, faire quelques sacrifices personnels mais aussi vivre des aventures banales, qui valent cependant le coup.
190 pages - 6,95€