Die hard 5 : une belle journée pour mourir - la bande annonce

L’argument : John McClane, le flic sans état d’âme, est vraiment toujours au mauvais endroit au mauvais moment, à Moscou, pour aider son fils Jack qu’il ne voit plus. Entre la mafia russe qui veut leur faire la peau et leur combat pour éviter le déclenchement d’une guerre, les McClane découvrent que leurs méthodes pourtant bien différentes font d’eux des héros que rien ne peut arrêter.

Notes : La saga Die Hard serait-elle une étude des difficultés des liens de la famille ? Après avoir été mis en difficulté par son épouse dans les deux premiers films, traqué par le frère de sa première victime dans le troisième, obligé de sauver sa fille dans le quatrième, voilà John McClane contraint d’aider son fils cette fois-ci. Originalité, notre ’ricain pur jus va devoir, cette fois, jouer de la gâchette dans les rues de Moscou. Car l’ami John ne résout pas ses problèmes familiaux sur un divan, mais à coups de poing, de guns et de manière générale avec tout ce qui peut faire mal et qui lui tombe sous la main... La bande d’annonce de ce 5e opus respecte toutes les règles du genre. Celles du film d’action et du film à la "die hard", la franchise étant devenue un genre à elle-même. Début calme, montée en crescendo de l’action, des clins d’oeil, le tout sur l’Hymne à la joie de Beethoven, entraînant, qui sied parfaitement au tempo de l’action-movie. Tout y est, explosions, gun fights, cascades. Mais n’étant pas nés de la dernière pellicule et ayant l’habitude des compétences marketing des studios hollywoodiens en matière de trailers (vous avez vu, ils ont même inventé les teasers de trailer avec Iron man 3 !!! ) on préférera juger sur pièces. Car quelques indices peuvent nous faire douter : une distribution à priori sans grand relief hormis le sieur Willis, un réalisateur -John Moore - dont le tableau de chasse (En territoire ennemi, Le vol du Phoenix, le remake de La malédiction, Max Payne...) n’engendre pas une frénésie de cinéphilie démesurée. Sans compter un classement à priori PG-13 qui impliquera peu de violence graphique ou de "gros mots" propres aux films de "badass". De même, à la vision de la bande-annonce, l’impression de scènes déjà vues dans les épisodes précédents refroidissent quelque peu nos ardeurs. A voir donc, en souhaitant que cet épisode ne soit pas une compilation de scènes se contentant de faire écho aux moments cultes des précédents opus.

© Twentieth Century Fox France