Le 7 septembre 2016
- Festival : Festival de Deauville 2016
De la musique eighties, un ado du Queens qui se prend pour un vampire et des policiers américains en quête d’un nouveau Sicario, tel était le menu de Deauville aujourd’hui...
Ce mardi à Deauville, le film qui a retenu l’attention du public et qui revenait sur toutes les lèvres, s’intitulait Sing Street (John Carney). La bonne humeur du feel-good movie irlandais, boosté par une bande-son eighties survoltée, a su déteindre sur le public qui lui a réservé un accueil chaleureux, sous une pluie d’applaudissements en fin de la projection.
Le festival a peut-être trouvé son prix du public.
À moins que Captain Fantastic ne fasse reparler de lui, puisque, rappelons-le, son accueil en tant que tout premier film de la compétition avait été tout aussi exceptionnel, si ce n’est plus. Du coup Transfiguration de Michael O’Shea a été légèrement éclipsé, et c’est bien dommage tant ce drame fantastique, autour d’un garçon de 14 ans, orphelin, qui se prend pour un vampire, est pétri de qualités, que ce soit dans sa mise en scène (le sens du cadrage est somptueux) que dans l’angle d’approche original d’une thématique vampirique éculée. Nous y reviendrons plus en détails.
Lire notre critique complète de Sing Street
C’est avec le soleil de retour au-dessus de nos têtes et une chaleur écrasante que Transpecos, premier film du réalisateur Greg Kwedar, a essayé de trouver son astre. Alors que l’on pensait être enfin à l’ombre et au frais à l’intérieur du CID, on retrouvait ce soleil de plomb à l’écran (là au moins pas besoin de casquette). Le film met en scène trois agents de la police scrutant la frontière mexicaine, dans un coin reculé des USA. Leur quotidien va très vite basculer lors d’un banal contrôle de véhicule. Si la gestion des décors naturels arides séduit, on aurait aimé que le scénario bifurque vers quelque chose d’un peu plus prenant et singulier. On n’en est pas ressorti transfiguré.
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