Cube Arts T2 – Tomomi Usui - chronique BD

Le tome un nous avait laissé un peu sceptique face à cette série. Les événements qui se produisent dans ce deuxième volume sont plus intéressants et l’histoire commence à prendre son envol. Le personnage de la jeune fille muette, l’étrange créature du dôme, les réactions inattendues de Nao, la charmante aide de jeu, aident cette série à décoller.

CUBE ARTS © Tomomi USUI 2018 / SHINCHOSHA

Les personnages restent fidèles à eux-mêmes et le monde, en soi, réserve quelques scènes humoristiques, comme la capture d’un cheval, mais peu surprenantes. En fait, la faculté à construire caractéristique de Minecraft commence à être utilisée de manière concrète dans l’intrigue. Les monstres issus du jeu ne sont pas très effrayants, d’abord ils ont un look d’assemblage de cubes et ensuite, ils ne font pas peser un réel danger sur nos héros. Les créatures bizarres, comme le slime ou la nouvelle venue dans ce tome sont plus inquiétantes, du fait qu’elles semblent aussi étrangères à l’univers de Cube Arts.
De nouveaux enjeux apparaissent pour Takuto, libérer sa nouvelle amie enlevée par un Player Killer, essayer de ramener à la vie son ami Itsuki disparu dans le précédent tome, si bien qu’on en arrive vite à avoir envie de connaître la conclusion de ce récit.

CUBE ARTS © Tomomi USUI 2018 / SHINCHOSHA

Le graphisme reste d’aussi bonne qualité que dans le tome précédent, respectant toutes les caractéristiques du manga seinen, personnages typiques, noir et blanc avec trames de gris, composition éclatée. On ne profitera pas des décors réalistes habituels puisque ici, tout est en cube, des plantes aux châteaux ! Mais la qualité graphique fait que ces éléments sont aussi réalistes que possible, pour des cubes !

CUBE ARTS © Tomomi USUI 2018 / SHINCHOSHA

Cube Arts T2 nous offre un deuxième tome plus entraînant que le premier. Espérons alors un feu d’artifice pour le troisième et dernier volume, qui, nous l’espérons, répondra aux questions soulevées par les précédents opus.