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Le 14 décembre 2011


Un drame sentimental qui adopte une élégante sobriété mais peine à faire partager les émotions de ses personnages
– Réalisateur : Malu DeMartino
– Acteurs : Ana Paula Arosio, Murilo Rosa, Natalia Lage
– Année de production : 2010
– Sortie du DVD : 29 octobre 2011
Un drame sentimental qui adopte une élégante sobriété mais peine à faire partager les émotions de ses personnages
L’argument : Julia est professeur de littérature anglaise, elle a 35 ans et tente de reconstruire sa vie après avoir vécu une longue et intense histoire d’amour. Pour ce nouveau départ, elle emménage avec ses deux meilleurs amis. A leur contact, et sous l’influence de l’une de ses étudiantes, elle va peu à peu reprendre goût à la vie. Jusqu’à sa rencontre avec Helena, qui va définitivement la convaincre de ré-ouvrir son cœur et d’aimer à nouveau...
Notre avis : On sait combien le thème de la rupture est périlleux à l’écran. Comment familiariser le spectateur avec la souffrance d’un personnage dont il ne connaît que partiellement l’histoire ? A cette question, Comment t’oublier ? n’offre guère de réponse particulièrement originale. La cinéaste opte pour une mise en scène classique et se contente de montrer Julia de front dans ses différents larmoiements et autres états d’âme, insistant tout particulièrement sur ses changements d’humeur inopportuns, si bien que le film oscille entre portrait sensible et "caricature de la prof de lettres dépressive". On s’ennuierait un brin si les seconds rôles ne venaient pas animer l’ensemble de leurs performances éclairantes (Helena notamment), et si l’ensemble n’était porté par une certaine justesse dans sa manière d’interroger le lien entre la création et le chagrin amoureux. Un drame qui se regarde donc sans déplaisir malgré le manque d’audace dont il fait preuve.
Les suppléments :
0
On regrette leur absence car le film aurait nécessité quelques commentaires, ne serait-ce qu’à travers un bref entretien de la cinéaste.
L’image :
Le film n’étant pas sorti en salles, difficile de se faire un avis très prononcé sur les choix de l’éditeur. Néanmoins l’ensemble, déjà relativement sombre, souffre d’une copie un peu terne qui n’est pas pour atténuer l’ambiance dépressive que la mise en scène s’essaie à communiquer.
Le son :
Le Dolby 2.0 suffit amplement à apprécier une oeuvre à l’atmosphère feutrée et plutôt silencieuse, de même que l’absence de VF n’attristera pas le public de ce genre de longs-métrages, plutôt familier des sous-titres.