Humour, gros flingues et petites pépées
Le 27 avril 2013
Kaze ressort un coffret VF/VOST d’une série d’animation japonaise culte des années 80. Gros calibres et filles sexy viennent accompagner le célèbre redresseur de torts Ryo Saeba dans une édition à l’image restaurée.
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– Date de sortie : 24 avril 2013
Kaze ressort un coffret VF/VOST d’une série d’animation japonaise culte des années 80. Gros calibres et filles sexy viennent accompagner le célèbre redresseur de torts Ryo Saeba dans une édition à l’image restaurée.
L’argument : Ryo Saeba, surnommé « City Hunter » est un « nettoyeur ». Sur contrat, il débarrasse Tokyo qui regorge de criminels en tout genre. Tireur d’élite hors pair, il est le plus souvent engagé comme garde du corps. Avec sa partenaire Kaori, avec laquelle il entretient une relation atypique, ils forment un duo d’enfer que rien ne peut arrêter…
Notre avis : Popularisé dans nos contrées par le club Dorothée au début des années 90, Ryo Saeba plus connu en France sous le nom de Nicky Larson est de retour chez l’éditeur Kazé avec un coffret regroupant les 35 premiers épisodes de la série animée. L’oeuvre adaptée du célèbre manga culte de Tsukasa Hojo (Cat’s eye, Angel heart) nous est livrée ici dans une version non censurée avec la possibilité de suivre les péripéties de notre héros en version originale sous titrée. Si l’animation peut paraître légèrement datée aux yeux de certains, City Hunter reste néanmoins confiné au rang de série culte adulée par toute une horde de trentenaires. Créé en 1987 par les studios Sunrise (Cowboy Bebop, Gundam, Les samourais de l’éternel, Patlabor...) le portage à l’écran du coureur de jupons armé de son Colt Python fonctionne grâce à une ambiance aux frontières du polar toujours décomplexée par un humour ravageur faisant encore mouche aujourd’hui. Si l’héritage du cinéma d’action américain des années 70/80 et de L’inspecteur Harry se fait sentir, la réalisation parvient à mettre admirablement en avant le personnage de Ryo Saeba via toute une floppée de plans poseurs qui lui apporte une classe indéniable lorsqu’il joue les détectives ou les gardes du corps au fil des épisodes.
Le petit côté mélo de certaines scènes parvient même à apporter un attachement tout particulier au héros qui malgré son obsession abusive pour la gente féminine n’en reste pas moins un justicier au grand coeur. De la première rencontre avec sa future complice Kaori Makimura jusqu’au retrouvaille avec le mercenaire Mammouth (Umibôzu), les intrigues mises en place en 22 petites minutes (la durée d’un épisode) bien que sommaires, se suivent toujours avec grand plaisir. Si certaines histoires peuvent paraître répétitives (kidnapping, méchant solitaire etc...), n’oublions pas que c’était avant tout pour mieux coller à ce format télévisuel jeunesse qui permettait de suivre la série sans difficulté même en ayant fait l’impasse sur quelques épisodes. Kazé nous fait grâce du générique français pour ne proposer que la version japonaise qui est, inutile de le préciser, amplement plus recommandable. Mêlant agréablement le rire à l’action, ce premier coffret pose les bases de la série et devrait ravir les fans des débuts comme les nouveaux venus puisque City Hunter demeure une oeuvre phare de l’animation japonaise que beaucoup aimeront redécouvrir avec leurs yeux d’adultes. Revoir Ryo Saeba faire cracher son 357 Magnum, embusqué sous les jupes des jolies filles se révèle donc toujours aussi efficace et stimulant.
LE TEST DVD :
Les suppléments :
Aucun supplément à se mettre sous la dent mais on notera que la série est tout de même présentée ici dans sa version intégrale non censurée, ce qui ravira les fans de la première heure.
L’image :
Pour une série d’animation datant des années 80, la restauration de l’image est appréciable. Si le rendu est net, la colorimétrie pourra paraître sombre par moment. L’ensemble se suit agréablement sans occasionner de gêne pour autant.
Le son :
L’atout majeure de cette édition réside en la présence de pistes VF et VO que les puristes vont privilégier pour une meilleure immersion. Le Dolby Mono 2.0 de chaque version envoie des dialogues clairs mais les sonorités extérieures auraient mérité un impact plus conséquent.
Galerie Photos
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