Le 16 août 2018


- Scénaristes : Rodolphe>, Léo>
- Dessinateur : Zoran Janjetov
- Collection : NEOPOLIS
- Genre : Science-Fiction
- Editeur : Delcourt
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 13 juin 2018
- Durée : T.4
La colonisation semble atteindre un point critique sur Vera.
Résumé : L’étau se resserre sur les aventuriers de Centaurus, aussi bien dans le vaisseau que sur la planète, les dés semblent jetés. Tandis que June et Bram s’aventurent vers les entrailles et les mystères de cette planète corrompue, le reste de l’expédition va subir l’angoisse qui semble régner en maître, et les infectés sabotent petit à petit le vaisseau...
Quatrième tome de la saga Centaurus, qui s’enfonce peu à peu dans ce sentiment étouffant et morbide nommé angoisse, où les destins des personnages semblent tenir à un fil de plus en plus fin, et où même leur santé mentale peut paraître sujette à caution. En effet, la pression ne cesse de s’accentuer, au sens littéral sur le vaisseau où un sabotage de l’arrivée d’oxygène commence à faire suffoquer les passagers. La révélation finale va toutefois apporter une bouffée de connaissance bienvenue, de quoi comprendre et respirer pour le lecteur : si la planète n’est guère accueillante, c’est parce qu’un parasite malsain et maléfique l’a investie. A partir de là, les choses peuvent commencer à se décanter, et avec elle le dénouement de cette série, mais se rapproche, mais reste pour l’instant assez flou et incertain.
© Delcourt
Le style de Janjetov s’accommode bien de cette tension, avec cette fois dans le rôle de la faune hostile de petits bonhommes gris assez flippants, et même si les scènes d’action n’ont pas le mouvement et la fluidité attendues, l’ensemble demeure cohérent et identifiable au premier regard. Coriace, le style correspond finalement bien à cette ambiance SF rugueuse, indécise et mouvante.
© Delcourt
Avec ce tome 4, Centaurus ne s’écarte pas de la voie tracée par le duo Rodolphe et Leo : une colonisation à risque, où rien ne se passe comme prévu, et où le charme réside dans cette angoisse latente, qui tend désormais à exploser.