Le 15 mai 2020
Ce documentaire de 1999, d’une facture classique, revient sur les quasi vingt-cinq années de pouvoir du dictateur Nicolae Ceaușescu.
- Réalisateurs : Dominique Bromberger - Patrick Chamming’s
- Nationalité : Français
- Date télé : 15 mai 2020 20:30
- Chaîne : LCP/Public Sénat
Critique : Pendant quasiment vingt-cinq ans, de 1965 à 1989, Nicolae Ceaușescu. a imposé une dictature féroce à la Roumanie. Ce potentat paranoïaque fut secondé par sa femme Elena, une usurpatrice de titres universitaires, auteure factice de livres de chimie, Ministre de la science et de la culture aussi mégalomane que stupide. Tout à sa certitude d’être le Conducător à vie, le dirigeant n’a pas senti le vent de la révolution arriver.
Le documentaire commence par ces images qui ont fait le tour du monde, où le tyran, s’exprimant depuis le balcon du Comité central, est interrompu par les cris d’une foule en colère. Le film, d’une facture classique, résume avec clarté le parcours du dictateur, de son enfance paysanne à son ascension auprès du féroce Gheorghe Gheorghiu-Dej, qu’il servit avec un zèle stratégique pour devenir son Dauphin. Le propos nous rappelle qu’ignorant des théories marxistes, simplement aligné sur une vision stalinienne de la société, Ceausescu n’a pas toujours été ce dirigeant infréquentable dont la furie dominatrice s’est déchaînée dans le périmètre d’un pays réduit en esclavage, où partout la Securitate, sinistre police du pouvoir, sévissait : après son soutien au printemps de Prague, il devient une forme de figure contestataire, non alignée sur l’orthodoxie de Moscou, que visiteront des chefs d’Etat comme de Gaulle ou Nixon, chaleureusement accueillis par les autorités roumaines. Dans une séquence surréaliste, Jimmy Carter loue l’aura exceptionnelle de son hôte européen, tandis qu’à des milliers de kilomètres, à Bucarest, les habitants n’ont le droit qu’à une ampoule de quarante watts par pièce, les réfrigérateurs leur étant interdits, la température maximale tolérée en hiver dans un appartement ne dépassant pas quatorze degrés.
Translation occidentale du despote nord-coréen Kim Il-sung, à qui il rendit évidemment plusieurs visites admiratives, Ceaucescu le sociopathe affama son peuple pour rembourser la dette extérieure, tout en tirant profit du tremblement de terre de 1977, qui lui permit de reconstruire une capitale à sa convenance, où domine le palais du Parlement de 350.000 m2, après avoir rasé une partie des quartiers et abattu le plus beau monastère des Balkans.
Anciens ministres du président, membres du PC roumain, historiens, cameramen de la propagande officielle et même un psychiatre dressent un portrait accablant de ce criminel ubuesque, qui fut exécuté avec sa femme, après un simulacre de procès, semblable à ceux que son pouvoir imposait aux opposants politiques.
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david 18 mai 2020
Ceausescu, la folie du pouvoir
Non mais.. un vrai ramassis de conneries que nous raconte Jeremy Gallet. Sachez que Dracula est une légende ainsi que moult choses racontes sur la Roumanie. Mais vous les jornal... quand vous voulez vendre du papier, ce que vous réussissez d’en moins en moins, il vous faut raconter très beaucoup trop des ces balivernes qu’enfin à la fin, de la réalité il ne reste presque rien de vrai ...pff
david 18 mai 2020
Ceausescu, la folie du pouvoir
Erratum / après tout c’est une critique d’un film , que d’ailleurs je ne visionnerai pas parce qu’il ne se veut pas une fiction, mes commentaires s’adressent donc plutôt au réalisateur qu’au critique Jeremy Gallet désolé