Le 27 mai 2012

- Acteur : Nastassja Kinski
- Festival : Festival de Cannes 2012
Parmi les belles surprises de ce 65e festival, le retour de Nastassja Kinski sur la Croisette et l’hommage post cérémonie de Laurent Weil avec 4 minutes d’interview qui éclipsait celles des élus de la soirée...
Parmi les belles surprises de ce 65e festival, le retour de Nastassja Kinski sur la Croisette et l’hommage post cérémonie de Laurent Weil avec 4 minutes d’interview qui éclipsait celles des élus de la soirée...
Alors que Pathé ressortira en août le chef d’oeuvre de Polanski qui révéla l’actrice Nastassja Kinski, le 65e festival de Cannes a proposé en exclusivité la version restaurée en 4k de l’adaptation de Thomas Hardy, dans le cadre de Ciné Classics. L’occasion incroyable de retrouver la comédienne autour de la cinquantaine après une décennie d’absence durant laquelle elle nous a terriblement manqués...
Celle qui était à Cannes comme chez elle dans les années 80, qui faisait la Une des magazines et qui était considérée comme l’un des plus grands talents de son époque avait tourné avec Coppola, Wenders, Lattuada, les Taviani, Skolimowski, Schrader, Beineix... avant de prendre une pause familiale à la fin des années 80 et de revenir s’abîmer dans de mauvaises séries B dans les années 90...
La fille du grand Klaus a eu le droit à un magnifique hommage à la sortie de la remise des prix par le journaliste Laurent Weil qui s’est permis de délaisser le palmé et les autres élus de la soirée pour un entretien de près de 4 minutes très émouvant où il a confié à cette grande dame oubliée par le public, avoir commencé à aimer le cinéma grâce à elle ; il a insisté pour l’embrasser, concrétisant le rêve de plus d’un homme sur cette planète. Nastassja était elle aussi émue, visiblement plus trop à l’aise avec le monde des paillettes cannois (elle se sentait bien seule sur la scène du Palais pour la grande photo ; elle avait annulé une partie de ses interviews un peu plus tôt dans la semaine pour, selon son attaché de presse, des raisons de réveil tardif). Elle a invoqué des raisons familiales pour ce retrait mystérieux et confié qu’actuellement ce n’était pas facile pour elle...
Allez, qu’un grand réalisateur lui offre l’opportunité d’un magnifique come-back digne de son jeu troublant. Tarantino l’avait envisagée pour Inglourious Bastards et Winterbottom y était presque parvenu en 2001 avec le sublime Rédemption (encore une adaptation d’Hardy), mais le film avait été un flop, comme 90% de la filmo maudite de la comédienne qui, même si elle débordait de talent, tournait toujours dans les bides historiques de leurs auteurs : La lune dans le caniveau pour Beineix, Coup de coeur pour Coppola, Revolution d’Hugh Hudson, La féline de Paul Schrader...
Nastassja, c’est vrai que tu nous manques !