Le 17 mai 2010

- Festival : Festival de Cannes 2010
Une journée marquée par la présentation du dernier Tavernier, ainsi que par un hommage envers Jafar Panahi, réalisateur iranien emprisonné.
Une journée marquée par la présentation du dernier Tavernier, ainsi que par un hommage envers Jafar Panahi, réalisateur iranien emprisonné.
Au niveau de la compétition officielle, cette journée a été marquée par la présentation du deuxième film français en lice, à savoir La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier. Ce film classique a permis à la belle Mélanie Thierry d’accompagner son réalisateur lors d’une sympathique montée des marches.
Pourtant, la journée a été surtout marquée par quelques actes politiques hautement symboliques. Tout d’abord, la diffusion en compétition d’Un homme qui crie est un hommage à une cinématographie africaine souvent peu représentée. Ce très beau drame familial est également une évocation sans fard de toute forme de guerre et de dictature.
Autre moment fort de la journée, la lecture par le ministre de la culture Frédéric Mitterrand d’une lettre du réalisateur Jafar Panahi. Rappelons que ce cinéaste iranien est actuellement emprisonné dans son pays alors qu’il est innocent. Victime du pouvoir islamiste, le réalisateur du Cercle rappelle qu’il n’est pas seul à être incarcéré pour avoir osé critiquer le régime en place.
Enfin, L’autre monde de Gilles Marchand a également été présenté en séance de minuit, sans qu’il parvienne vraiment à créer l’événement ou même la surprise.