Le 16 mai 2016

- Voir le dossier : Box-office américain
L’Empire Disney a dévoré toute la concurrence cette année. La preuve en 4 films : Star Wars, Zootopie, Le Livre de la Jungle et Captain America.
L’Empire Disney a dévoré toute la concurrence cette année. La preuve en 4 films : Star Wars, Zootopie, Le Livre de la Jungle et Captain America.
Les succès de 2016 aux USA ? Deadpool et ses 362M$. Carton, mais la Fox s’apprête à lancer la déception artistique et probablement commerciale d’X-Men Apocalypse. Batman v Superman et ses 328M$. Une amère illusion de carton pour une oeuvre surmarketée qui a déçu tout le monde. Non, soyons sérieux, les vrais succès de 2016 sont des films Disney. Le studio qui a déjà atteint le milliard de recettes rien qu’aux USA, en moins de 6 moins, ce qui ni plus ni moins un record, a déjà amnistié le semi-succès de Ant-Man, le semi-échec du Voyage d’Arlo ou les flops onéreux de The Finest Hours et surtout d’A la poursuite de Demain. Outre l’insolente santé de Star Wars qui a caracolé en tête du B.O. au début de 2016 pour finir sa carrière salle nord-américaine à 936M$, le studio omnipotent s’offre déjà les succès les plus juteux de 2016 : outre Zootopie, film d’animation au score d’un blockbuster estival (328M$), pourtant sorti en mars aux USA, le studio tout-puissant est actuellement, pour la seconde semaine consécutive, à la fois numéro 1 et 2 du classement des meilleures recettes hebdomadaires, grâce à des continuations qui ne désarment pas.
En première place, la guerre civile de Marvel ne se résout pas à baisser les armes et se propulse très haut avec un second week-end à 72M$, soit une baisse digne de 59% de ses recettes. Le très solide segment d’Avengers a déjà épongé son budget de production (250M$) et dépassé les 300M$ à ce jour (lundi 16 mai). Les 400M$ d’Iron man 3 et d’Ultron sont acquis !
Autre carton maison, le remake live du Livre de la Jungle, encore deuxième pour sa 5e semaine. Le film aux effets spéciaux impériaux écoulait encore 17M$ ce week-end pour un total canon de plus de 300M$.
A côté, il ne reste que des miettes pour les autres studio. Sony n’a pas grand espoir aux USA autour du dernier film de Jodie Foster. Le thriller "adulte" dévoilé à Cannes, connaît des débuts timides, indignes de la période "star" de Julia Roberts, qui pendant plus de 15 ans, après 1990, alignait les films à 100M$ ou plus.
Davantage destiné au marché numérique qu’à celui des salles, The Darkness, produit par Jason Blum, connaît un début timide (5.1M$), mais encore une fois il s’agit davantage d’un ersatz e-cinéma certifié PG-13, et dont personne n’attendait rien.