Le 30 décembre 2008
- Voir le dossier : Box office 2008
Beaucoup de succès modestes incapables de dépasser les 3.5 millions d’entrées.
Beaucoup de succès modestes incapables de dépasser les 3.5 millions d’entrées.
Les tops
– Le premier jour du reste de ta vie
– Hancock
– Kung fu panda
– Voyage au centre de la Terre 3-D
– Broken English
– Les murs porteurs
– Les 7 jours
Les flops
– The X files : régénération
– Un monde à nous
– Mad money
– Medieval pie : territoires vierges
– Bienvenue au cottage
– Made in Italy
– La trilogie du rire : Monsieur Woodcock, Harold & Kumar, Balles de feu
Semaine du 2 juillet 2008
– Inénarrable navet, Mes amis mes amours de Lorraine Levy, d’après Marc - frérot - Levy, a tout de même dépassé les 660.000 entrées France. Paraît-il que les fans de Florence Foresti ont beaucoup apprécié. Mouais...
– Tout aussi catastrophique qualitativement et complètement à côté de la plaque au niveau des chiffres, Made in Italy est passé inaperçu : 54.000 spectateurs ont fêté la dolce vita. Une goutte d’eau dans un bain de médiocrité.
– Par suite d’un arrêt de travail, comédie sympa, semblait un peu passée de mode. Son titre peu évocateur l’a condamné à un échec sans appel : 80.000 grévistes dans plus de 200 salles. Ca fait mal.
– Les 7 jours des Elkabetz poursuit le succès de Prendre femme avec 73.000 amateurs de films israéliens sur une cinquantaine d’écrans dans un contexte estival pourtant peu favorable à ce type de cinématographie.
– Une semaine à l’affiche et puis s’en va. Le documentaire branché jeunesse Génération électro n’a suscité aucun engouement. Avec 3.000 entrées pour 40 salles, cet exercice télévisuel a dû coûter très cher à son distributeur Acacias films.
– Yvette, bon dieu !, avant le carton du Depardon , permettait à Sylvestre Chatenay de porter un regard sur une France en voie de disparition. Au total, le succès n’est pas le même avec seulement 5.000 nostalgiques.
– Sonic Mirror, documentaire de Mika Kaurismaki sur Billy Cobham, a été totalement occulté et a fini dans les limbes de l’indicible.
Semaine du 9 juillet 2008
– Semaine chargée avec Hancock voué à prendre la relève de Narnia 2 en tête du box-office. Will Smith en anti super-héros a séduit 3.076.000 fidèles, malgré un marketing faiblard.
– Kung-fu panda a permis au studio Dreamworks de grignoter un peu plus l’hégémonie de Disney dans le secteur de l’animation. Le panda rigolo incarné par Jack Black s’est distingué avec plus de 3.230.000 spectateurs. Enorme !
– Le voyage aux Pyrénées, cinéma ringard difficilement appréhendable, a été parcouru par 132.000 randonneurs dans 179 salles. Bien peu.
– My name is Hallam Foe, joli récit initiatique se déroulant en Ecosse, a connu un joli bouche-à-oreille, mais avec 50.000 billets, il n’a pas été le sleeper escompté.
– Une histoire italienne a été un échec sans appel pour Monica Bellucci : 37.000 entrées dans 80 salles, l’amitié franco-transalpine en a pris un coup.
– Même sort pour Le bruit des gens autour, 20.000 entrées en 76 salles, c’est nul.
– Miou Miou a obtenu un joli succès avec Les murs porteurs resté à l’affiche tout au long de l’été dans une petite combinaison. Après un démarrage à 7.000 entrées dans 23 salles, ce joli drame est parvenu à dépasser les 35.000 entrées en fin de carrière.
– Bienvenue au cottage a été un énorme échec : 15.000 détraqués, dans 80 salles tout de même.
– Le film italien Saturno contro, énième film de potes sur fond de bilan de mi-vie est parvenu dans 4 salles a glané quelques 3.400 jeunes quadras dans ses filets.
– Parmi les désastres, la comédie Balles de feu, distribué par Metropolitan dans le cadre d’un triptyque comique américain, n’a pas mis le feu avec 1.000 entrées dans 8 salles.
– Le reste des sorties confinent au sordide : The hawk is dying..., Une épopée et A short film about the Indio Nacional ont été tout simplement inexistants.
Sorties du 16 juillet 2008
– Wanted : choisis ton destin d’un certain Timur Bekmanbetov oscillait entre le navrant et le spectaculaire, mais la présence d’Angelina Jolie, pourtant castée en second rôle, a fini par convaincre le public d’été : 1.088.000 bâtons de dynamite pour cette kitscherie sans nom, c’est sûrement trop !
– Voyage au centre de la Terre 3-D, diffusé en relief seulement dans quelques cinémas privilégiés, a connu une belle carrière : après un démarrage correct à 300.000 Verniens sur 363 sites, cette aventure surréaliste a au final quasiment quadruplé son score initial !!!
– Nos 18 ans possédait une certaine fraîcheur made in France alors qu’il s’agissait en fait du remake d’une comédie italienne. Ses 400.000 bacheliers dans 266 salles en font un succès assez moyen.
– Spartatouille, au niveau de la nullité, c’était du lourd. Il aura vite giclé hors des circuits avec 35.000 gladiateurs dans 95 arènes. Sanglant !
– Avec une sortie essentiellement parisienne, Broken English a joué au succès de l’ombre. 35.000 entrées, notamment grâce à la fidélité de l’UGC Ciné Cité les Halles (ndlr, le premier cinéma en France au niveau du nombre d’entrées) qui l’a programmé contre toute attente pendant tout l’été.
– Un monde à nous, thriller ténébreux sur la paranoïa avec Edouard Baer, a été complètement ignoré : 20.000 traqués pour cette petite production haletante, c’est la débandade.
– Les proies, survival haletant en provenance d’Espagne a essayé de surfer sur la vague des succès de genre hispaniques à la Rec, mais ses 17.000 entrées en 3 semaines en font un petit échec.
– Lake Tahoe a fini sa carrière autour des 20.000 entrées malgré une sortie en catimini. Pas mal.
– Fool moon n’était pas seulement franchouillard, c’était aussi une comédie bien Z. Sortie dans les pires salles de France et de Navarre, cette production cocasse, malgré ses 63 écrans, n’a charmé que 11.000 garous.
– Soit je meurs, soit je vais mieux devait permettre à Laurence Ferreira-Barbosa de faire son retour. Mais à titre stupide, résultats miteux : même pas 8.000 places occupées dans 37 salles.
– Naples et ses tonnes d’ordures, cela donne Biutiful cauntri et moins de 4.000 entrées dans 3 cinémas parisiens.
– Glory to the filmmaker ! marquait le retour de Kitano dans la comédie expérimentale que les Français ne voulaient pas voir. La sortie a donc été réduite à un écran et à un millier de têtes.
– Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo (dans 4 salles !!!), Les grands s’allongent par terre et VHS Kahloucha se sont illustrés par les pires scores de la semaine.
Sorties du 23 juillet 2008
– L’incroyable Hulk n’aura eu d’incroyable que son titre ; l’adaptation par François Letterier et ses 1.022.000 de géants verts a été l’un des blockbusters les moins performants de l’été français.
– Le premier jour du reste de ta vie, sortie estivale atypique, a démarré à 190.000 entrées dans 261 salles pour finir sa carrière à 1.189.000 spectateurs émus. Définitivement le sleeper de l’été !
– La cité des hommes, film choc brésilien, a dépassé les 70.000 chicanos. Correct.
– Mad money, c’est 56.000 dans 128 salles. Aie aie aie !
– Medieval pie : territoires vierges ou le désastre humoristique à l’américaine est sorti dans 106 salles, mais avec 22.000 amateurs de nanar en 1e semaine, il a été remercié illico presto.
– Night and day de Hong Sang-soo s’est installé à 15.000 poètes dans 11 petites salles. Score assez satisfaisant.
– Souvenir de Im Kwon-Taek dans 9 salles a glissé en toute discrétion vers les 10.000 adeptes du cinéma contemplatif du cinéaste.
– Toc, toc, toc. Qui est là ? Les mégaflops : Monsieur Woodcock et Ballerina. Le premier a clôturé la trilogie du rire de Metropolitan par la consternation et quelques petites centaines de spectateurs. Ballerina a dû compter ses entrées par dizaines.
Semaine du 30 juillet 2008
– Wall-E, accueilli comme un chef d’œuvre par la presse avec 3.208.000 robots gaga a finalement fini sa carrière en deçà de son concurrent direct Kung fu panda, le signe d’une déception pour Pixar qui a fait quasiment 2.5 fois moins d’entrées que Ratatouille un an plus tôt.
– The X files régéneration, version dégénérée de la série, parfaitement inadaptée pour le grand écran, a été un bide irréel à 385.000 paranos dans 485 salles. Evidemment c’est la faute à Sarko !
– Prom night : le bal de l’horreur, remake d’un slasher méconnu en France connaît chez nous le même sort que l’original : 65.000 reines de fin d’année dans plus d’une centaine de salles. C’est sûr qu’à ce niveau, c’est l’épouvante assurée, surtout pour son distributeur, qui se consolera avec les ventes de vidéos.
– Surveillance était signé Lynch, pas David, mais Jennifer, la « fistonne » burnée du cinéaste. En donnant dans le thriller glauque , dans un circuit restreint de 54 salles, elle a attiré 49.000 amateurs de bis. Moyen +.
– Le diptyque de Wayne Wang, Un millier d’années de bonnes prières et La princesse du Nebraska a vu le premier titre dépasser les 20.000 plus aisément que le second. Correct dans les deux cas.
– L’érotisme nippon des années 70 a dépassé les 10.000 fripons dans 3 salles. Bien !
– Pour achever ce mois de juillet, mentionnons également le film libanais Falafel qui a joué dans la cour des tous petits avec un petit millier de spectateurs.
Galerie Photos
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