Le 31 octobre 2016


- Titre original : T.3
- Scénariste : Joshua Williamson>
- Dessinateur : Andrei BRESSAN
- Collection : Contrebande
- Genre : Fantasy
- Editeur : Delcourt
- Famille : Comics
- Date de sortie : 19 octobre 2016
- Titre original : T.3
Mikey poursuit ses combats sur tous les mondes
Dans les mondes de la série Birthright, on l’a bien compris, l’important, c’est l’action. Que ce soit sur Terrenos, un monde fantastique où le terrible Roi Lore s’est mis à dos tous les courageux rebelles, qu’ils soient dragons ou orques, ou sur la plus classique Terre, où FBI et SWAT sont mobilisés pour arrêter un héros échappé. Ou plutôt, un héros qui rentre chez lui. Et qui n’est pas vraiment un héros. Tous ces éléments qui font que oui l’action est toujours là, mais n’empêche pas d’avoir un scénario aussi bien armé que chaque archimage rencontré dans ce troisième tome. De la magie à couper le souffle, des dagues enchantées, des vierges à secourir, il y a beaucoup d’éléments, une quantité, qui enrichissent l’histoire. De fait, cette série a un côté Donjons et Dragons, avec des petites allusions à des quêtes annexes que tout bon amateur de MMORPG aimerait arpenter avant d’en finir avec la quête principale. Malheureusement, ou à moins d’un séisme dans la chronologie déjà chargée de l’histoire de Mikey, ces épisodes ne devraient pas être abordés, car l’ampleur du sujet est déjà exhaustive. La bonne alternance entre l’apprentissage du héros et l’aventure actuelle est bien respectée, même si les flashbacks concernant l’enfance sont désormais absents. On retrouve avec bonheur un héros devenu adolescent qui n’hésite plus à partir au combat, et on voit se développer un autre héros, son frère aîné devenu plus jeune que lui... Bref, il y a de l’intrigue et de l’action, et Birthright continue d’explorer ce filon fantasy avec brio.
© Delcourt
Pas de changement graphique : si certaines scènes de combat rappellent un peu les mangas, avec des dialogues qui n’apportent pas grand chose et des enchaînements de coups fulgurants censés être fatals. Mais c’est là qu’on se souvient que Birthright est bien un comic, peut-être davantage proche des super-héros plutôt que des héros type Seigneur des Anneaux.
© Delcourt
Le rythme effréné n’est pas donc stoppé, voire ralenti, avec ce tome 3 qui continue à voguer sur les mêmes atouts qui ont fait son succès. C’est à dire des personnages ambigus, tous loin d’être parfaits, une ambiance de jeu de rôle, avec des couleurs parfois étonnantes, du combat à la pelle et des rebondissements dans des moments clefs. La série poursuit son bonhomme de chemin, et étrangement on se prend à espérer qu’elle soit longue et fournie.
130 pages - 16,50€