Le 7 août 2018

- Voir le dossier : La Révolution Netflix, 40 ans d’évolution cinématographique
Au final, cette semaine d’août, n’est peut-être pas la plus représentative de l’année cinématographique pour tirer des conclusions. Son absence de poids au niveau des entrées annuelles est une évidence depuis toujours, même si les blockbusters estivaux ont eu tendance à réveiller l’appétit des spectateurs depuis vingt ans avec des propositions de Marvel (Les Gardiens de la Galaxie). Mais, en ces temps de vaches maigres et de désolation dans les salles ravagées, comparer le visage cinématographique de ces 40 années est révélateur de l’évolution perpétuelle des technologies, du commerce et de la culture. Alors qu’en France certains nouveaux facteurs pourraient à l’avenir perturber le secteur cinématographique - la canicule a démontré que le climat pouvait venir s’immiscer dangereusement dans la fréquentation, notamment dans les chiffres du dernier Mission Impossible, Fallout qui n’a pas vu une augmentation exponentielle de ses entrées sur notre territoire par rapport à Rogue One, en première semaine, malgré son cadre parisien et la venue du beau Tom, en raison des chaleurs -, l’on reste encore épargnés par les effets dévastateurs de Netflix que beaucoup nomment comme un partenaire inévitable, avec lequel le festival de Cannes aurait dû composer au détriment de nos salles…
Si le combat est ouvert, la diversité d’opinions doit évidemment refléter les évolutions des habitudes de consommation, et s’accompagner par un devoir de pédagogie auprès des plus jeunes qui ne doivent pas être inlassablement associés à une consommation passive. Car les mentalités, surtout chez les jeunes, elles aussi, évoluent. Le regard sur les communautés au cinéma et l’équité des genres en est un bel exemple.
Maintenant reste à savoir où vous vous situez. Dans les années 70, 80, 90, 2000, 2010 ? On attend vos avis.