Le 27 avril 2014
- Acteur : Andréa Parisy
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Andréa Parisy avait connu la notoriété dans des productions à succès des années 60, dont Cent mille dollars au soleil et La Grande vadrouille.
Élégante et d’une beauté singulière, Andréa Parisy a été un visage familier du cinéma français des années 60, avant de se retirer progressivement des écrans. Elle débute en 1953 et joue d’abord les utilités dans des bandes mineures signées Raph Habib, Yves Ciampi ou Carlo Rim, ayant du mal à s’imposer dans ces productions où les spectateurs n’ont d’yeux que pour Françoise Arnoul, Eleonora Rossi Drago, Barbara Laage ou Thilda Thamar. Les producteurs semblent d’ailleurs la cantonner dans le même type d’emploi que ces séductrices. Éclipsée par Simone Signoret dans Escalier de service et Brigitte Bardot dans Futures vedettes, elle est enfin mise en valeur dans Les tricheurs, que Marcel Carné tourne en 1958. Si le film ne saurait être assimilé au courant de la Nouvelle Vague, bien qu’il ait flairé l’air du temps, Andréa Parisy s’impose avec aisance dans une distribution comportant de jeunes espoirs du cinéma, dont Pascale Petit, Laurent Terzieff, et un certain Belmondo, qui n’avait pas encore rencontré Godard. Elle devient alors un temps une tête d’affiche, mais pour des films mineurs, partenaire de prestigieux comédiens tels Lino Ventura, Maurice Ronet ou Louis de Funès. La Nouvelle Vague passe à côté de cette actrice dont la beauté et la classe auraient mérité des rôles dans la lignée de ceux tenus par Anouk Aimée ou Delphine Seyrig. Vedette de séries B ou grand second rôle dans des productions commerciales, Andréa Parisy devient célèbre en donnant la réplique à Belmondo et Ventura dans le film d’aventures Cent mille dollars au soleil (H. Verneuil, 1964) et en interprétant la religieuse Marie-Odile dans La grande vadrouille (G. Oury, 1966). On la croise aussi en princesse dans la production internationale Mayerling (A. Litvak, 1968) mais le casting comprend déjà Catherine Deneuve, Ava Gardner et Geneviève Page... Après cela, l’actrice prend ses distances avec le cinéma. On la revoit bien plus tard dans quelques films dont La gueule de l’autre (P. Tchernia, 1979) ou Pas de scandale (B. Jacquot, 1999), dans lequel elle interprète la mère de Fabrice Luchini. Andréa Parisy a également eu une brève carrière de chanteuse.
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