Combat de titans
Le 13 janvier 2013
Une piètre série B qui souffre de son ambition démesurée.


- Réalisateur : Paul W.S. Anderson
- Acteurs : Lance Henriksen, Sanaa Lathan , Raoul Bova
- Genre : Science-fiction, Film de monstre
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Fox Pathé Europa
- Durée : 1h40mn
- Box-office : 601.745 entrées France
- Date de sortie : 27 avril 2004
- Voir le dossier : La saga "Alien", La saga Predator

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Une piètre série B qui souffre de son ambition démesurée.
L’argument : Une mystérieuse onde de chaleur, émanant du cœur de la banquise, se propage à travers l’Antarctique. Pour étudier ce phénomène, Charles Bishop Weyland finance une expédition scientifique pilotée par Alexa Woods.
L’équipe découvre une pyramide renfermant des vestiges de civilisations aztèque, égyptienne et cambodgienne. Constituées d’un labyrinthe de "chambres", les issues se referment brutalement sur plusieurs membres de l’expédition.
Des Predators retiennent captive une reine Alien dont ils livrent les descendants aux jeunes Predators lors de rituels.
Notre avis : Rassurez-vous : personne ne vous entendra crier dans l’espace ni dans la salle de cinéma. la raison est simple : Alien vs Predator n’a rien d’horrifique ni même d’angoissant. Ce clash entre les deux plus gros monstres que le cinéma fantastique ait crée (Alien (Ridley Scott, 79) et Predator (John McTiernan, 87)), avait un potentiel immense et disproportionné. Hélas, faute de talent, l’ensemble pâtit de son ambition démesurée. Les comparaisons sont fatales (Anderson n’est pas McTiernan, encore moins Cameron) et font sombrer ce combat de titans dans une espèce de précipité mercantile et exsangue, difficilement estimable face aux exceptionnelles sagas Alien et Predator.
Passe encore que les acteurs soient ineptes, les personnages archétypaux et l’intrigue abêtissante ; mais le plus désagréable ici semble être la prétention de cette série B médiocre, totalement dépourvue d’humour. Un humour qui faisait passer les scories de Freddy vs Jason, confrontation imparfaite certes mais plus réussie parce qu’immédiatement accessible et sympathique. Or, ici, le réalisateur ne distille qu’ennui et faux rebondissements qui affligent. On n’aurait jamais pensé que Paul Anderson (Event horizon) tomberait si bas...