40 éléphants . T1. Florrie doigts de fée - La chronique BD

Londres, 1920. Florrie est une voleuse à la tire. Alors qu’elle vient de subtiliser le portefeuille d’un membre du banditisme londonien, elle est accostée par Esther qui a remarqué son talent. Par cette dernière, Florrie intègre les "40 éléphants", un groupe de voleuses créé alors que les hommes étaient à la guerre. Elle y trouve rapidement sa place mais, comme souvent, les apparences ne seraient-elles pas trompeuses ?

Après Monsieur Désire ? (sur scénario d’Hubert), Virginie Augustin poursuit son exploration des atmosphères londoniennes distillant une odeur de soufre qui conviennent bien à son dessin. Celui-ci est toujours aussi élégant et dynamique, tout en possédant une touche de mélancolie.
L’histoire, classique, est tout à fait bien menée. Elle permet de savourer pleinement les mystères d’un lieu et d’une époque, comme d’en côtoyer la faune. L’emploi du flashback et les révélations progressives qui en découlent pimentent le récit, tiennent en haleine le lecteur et développent un suspense efficace.

Si cet album ne va pas révolutionner notre existence, il nous permet de nous immerger, le temps de la lecture, dans une bulle hors du temps. C’est très agréable et c’est déjà beaucoup !