Le 7 mai 2018


- Scénariste : George Mann >
- Dessinateur : Tazio Bettin
- Coloriste : Enrica Eren Angiolini
- Genre : Science-Fiction
- Editeur : Soleil
- Famille : Comics
- Date de sortie : 25 avril 2018
- Durée : T.3
Au bord du précipice, les Dark Angels sont sur le point de choir.
Résumé : Toujours à la poursuite du traître parmi eux, les Dark Angels ne semblent pas avoir conscience qu’un piège se referme sur eux. Leurs ennemis Iron Warriors, mais aussi la grande et impitoyable l’Inquisition, rejointe récemment par les respectés Chevaliers Gris. C’est dans l’espace que se jouera leur destin, entre trahisons et révélations.
Difficile de voir si ce troisième tome est réellement la conclusion des aventures de Baltus et Sabathiel, car s’il semble bien finaliserl’enquête, il ouvre aussi la porte vers de possibles nouvelles batailles. Comme toute série Warhammer, l’action est présente, notamment en fin d’album : combats tactiques, assauts et abordages de navires, duels au sommet de héros, il y aura du Terminator, des sections d’assaut, des gantelets et des canons plasma, et quelques surprises au menu des connaisseurs de l’univers baroque et chaotique issu des célèbres figurines. Auparavant, c’est une ambiance plus feutrée, entre la dévotion de certains, les stratagèmes d’autres, dans le style du jeu Inquisitor, où les rôles, les passés sont développés, les alliances scrutées et détruites sur un coup de dé. La nasse semble se refermer sur le chapitre de Space Marines, qui ne se rendra jamais, et combattra jusqu’au bout. Si Sabathiel s’affirme comme le champion, Baltus est plus en retrait, un peu effacé par rapport aux deux tomes précédents. Son statut est mis en retrait, comme si une bataille à plus de 1500 points ne permettait pas de mettre en valeur la piétaille, condamnée face aux plus grands champions.
Difficile également de remettre en cause le dessin à partir du troisième tome. Les armures sont à l’identique, les décors des vaisseaux parlent aux spécialistes, les symboles fourmillent et il y a une immersion voulue et goulue dans ce futur apocalyptique, où il n’y a que la guerre. Alors si le scénario et ses petits soubresauts sont prévisibles, le dessin l’est tout autant, mais beaucoup plus rassurant et efficace. Les couleurs rappellent bien ce que le magazine White Dwarf exposait, les trois couleurs des Iron Warriors étant par exemple parfaitement respectées...
Pour les aficionados du jeu de rôle et de stratégie, Déchus représente une belle clôture d’une aventure rondement menée, dans un coin de la galaxie dévoré par le Warp, avec l’arrivée des Chevaliers Gris, figures appréciées et rarement vues. Le lecteur non averti verra difficilement la qualité de cet album, réservé à un public ciblé et pour ainsi dire connaisseur.
98 pages - 15,95€