Le 10 novembre 2016

- Réalisateur : Luc Besson
- Date de sortie : 26 juillet 2017
Un trailer aux images énormes en effets spéciaux renvoie au Cinquième Element, et malheureusement aux créatures au design un peu lourd de Arthur. On est bien chez Luc Besson.
- (C) EuropaCorp
2016 a marqué un vrai retrait dans l’exportation de productions françaises dans les salles étrangères. On a donc besoin d’un blockbuster made in France, d’un vrai pour redresser la barre en 2017, et seul Luc Besson est capable de redorer le blason de l’Hexagone dans ce domaine.
En adaptant une BD de science-fiction ultra culte, Valérian et Laureline, de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin (Editions Dargaud), et en particulier de son tome 6 (1975), Luc Besson se revoit en môme rêveur devant les BD de son enfance, et rétablit ses fantasmes d’adaptation en large, prenant le risque du plus gros budget de l’histoire de notre petit pays pour mettre en images animées l’ancêtre de La Guerre des Etoiles : 190 millions de dollars, des années de développement, un casting hollywoodien pour un space opéra qui ne fait pas ses 50 ans d’existence !
Les jeunes comédiens, Dane DeHaan (le dépressif de Chronicle) et Cara Delevingne (La Face cachée de Marho) viennent donc jouer aux voyageurs du temps et de l’espace, dans des décors numériques digne d’un Star Wars, où l’on retrouve les vertiges du 5e élement (déjà inspiré par Christin et Mézières) et de Blade Runner, mais aussi la technicolor chère à Besson et à Cameron dans le peinturluré Avatar.
Le premier trailer dévoilé ce 10 novembre, huit mois avant la sortie estivale du film, évoque aussi, et ça c’est pour le négatif, les créatures au design émoussé de Arthur. On n’en a jamais été fans, préférant largement la fantasy de Jim Henson et Frank Oz pour Dark Crystal.
Moins un mélange des influences qu’un film somme pour Luc Besson, Valerian rivalise dès son trailer, avec la S.F. la plus épique en provenance d’Hollywood.
Il suscite dès à présent une curiosité sans borne, faute d’avoir notre adhésion acquise. En tout cas, elle répare l’affront fait aux yeux fait par l’affiche teaser, révélée quelques jours auparavant, qui laissait pantois dans sa banalité exaltée à la Albator.