Folles de Strella.
Le 4 juillet 2011
Une belle édition pour (re)découvrir cette oeuvre inclassable et audacieuse.
- Réalisateur : Pános Koútras
- Acteurs : Mina Orfanou, Yiannis Kokiasmenos
- Genre : Comédie dramatique, LGBTQIA+
- Nationalité : Grec
- Editeur vidéo : Outplay
- Plus d'informations : Le site de l’éditeur
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– Durée : 107mn.
– Date de sortie vidéo : 27 avril 2011.
Une belle édition pour (re)découvrir cette oeuvre inclassable et audacieuse.
L’argument : De nos jours à Athènes, Yiorgos retrouve la liberté après quatorze années passées en prison. Dans cette ville devenue étrangère, il se met en quête de son fils, dont il a totalement perdu la trace. Réfugié dans un hôtel interlope, il rencontre Strella, sa voisine de pallier, une chanteuse de cabaret transsexuelle qui arrondit ses fins de mois en se prostituant. Contre toute attente et au-delà des conventions une passion brûlante va naître entre eux. Jusqu’au jour où les fantômes du passé refont surface...
Le film :
Sous couvert d’un scénario à rebondissement - en fait, relativement prévisible - Strella nous plonge dans un univers inclassable, proche du conte par sa simplicité formelle et du documentaire par le réalisme social et feutré qu’il met en oeuvre. L’invraisemblance assumée de l’ensemble est le gage que le spectateur doit payer à sa croyance dans cette histoire d’amour à la fois drôle, amère et impossible, qui tient la route grâce à des acteurs impeccables et à une savante économie de moyens. Authentique et iconoclaste.
La critique : ICI
Les suppléments :
En plus de la traditionnelle bande-annonce, on pourra découvrir plusieurs scènes coupées ainsi qu’un making of éclairant et drôle, qui dévoile pudiquement les dessous d’un tournage difficile (par manque de budget) mais teinté d’un humour réjouissant.
L’image :
Inutile de préciser qu’en raison de ses moyens modestes, le film possède quelques imperfections visuelles, notamment lors des séquences nocturnes. L’ensemble (proposé en format 1.66) n’en a que plus de charme, la fragilité de l’image faisant subtilement écho à celle de l’héroïne et du monde qui l’entoure.
Le son :
L’absence de doublage ne dissuadera pas les amateurs de ce genre d’ambiance, d’autant que le format 2.0 suffit largement à apprécier le film dans de bonnes conditions. Un bon matériel audio permet de savourer les hommages rendus par Strella à la Callas et la belle musique composée par Mikael Delta.
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