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Le 3 février 2013
- Acteurs : Lucy Lawless, John Hannah, Andy Whitfield, Manu Bennett
- Genre : Érotique, Péplum, Série télé
- Nationalité : Américain
- : Fox Pathé Europa
- Durée : 13 x 48mn
- Titre original : Spartacus : blood and sand
Une série surréaliste qui emprunte autant à 300 de Snyder qu’au Caligula de Tinto Brass !
Une série surréaliste qui emprunte autant à 300 de Snyder qu’au Caligula de Tinto Brass !
L’argument : Spartacus retrace la vie du puissant guerrier Thrace asservi puis devenu gladiateur qui mènera la révolte des esclaves entre -73 et -71. Trahi par les romains et contraint à l’esclavage, spartacus est arraché à la femme qu’il aime et est condamné au monde impitoyable de l’arène où le sang et la mort sont un divertissement. Mais toutes les batailles ne se déroulent pas sur le sable. La trahison, la corruption, et l’attrait des plaisirs sensuels testent en permanence Spartacus.
Notre avis : Série créée par Steven S. DeKnight (Dollhouse, Angel, Smallville) produite par Robert Tapert (Xena, la guerrière) et son pote Sam Raimi (Evil Dead, la trilogie des Spider-man), Spartacus n’est pas là pour faire dans la dentelle. Sa première saison de 13 épisodes, proposée en DVD dans une version complète, non censurée, est l’un des derniers outrages venue d’Amérique, un programme télé plutôt bien fichu, sang pour sang homoérotique, dévoilant constamment des orgies de corps de gladiateurs huilés et exposant des scènes érotiques explicites. Le spectacle est avide de corps nus, de seins féminins exquis, de positions machistes inimaginables à la télé et de gore tranchant.
Dans des joutes de combats au glève où les membres sont sectionnés par dizaines, des hectolitres d’hémoglobine recouvrent l’écran ; les horreurs sont loin d’être expurgées dans la version que nous propose la Fox en DVD : sexe d’un gladiateur tranché qui pisse le sang ! Visage arraché en direct ! Tête fracassée contre du marbre... l’explicitation de la violence est systématique.
Oui, la série Spartacus, le sang des gladiateurs s’est bâtie une réputation sulfureuse et le résultat est à la hauteur de l’attente. La série ose bien plus en tout cas que ce que dévoilait la chaîne W9 en novembre et décembre dernier, lors de diffusions d’épisodes tronqués. Plus rude dans la violence que n’importe quel ersatz de Caligula, plus torride que n’importe quelle production rose des années 80, Spartacus est sans concession et d’un libertinage total. A l’image des combattants dans l’arène et de leurs maîtres, le cruel et lubrique Lentulus Batiatus (John Hannah, à contre emploi, le rôle de sa carrière ?), en quête de pouvoir et de noblesse, systématiquement dans des complots démoniaques, et son épouse Lucretia, interprétée par Lucy - Xena - Lawless, à la perversion rare ! Elle ose les effleurements saphiques, cela va sans dire.
Filmé avec des moyens télévisuels et bien souvent dans des décors indigents, à peine rehaussés par les scènes d’effets spéciaux numériques ratés, Spartacus n’en demeure pas moins extrêmement ambitieux dans sa réalisation qui lorgne éhontément du côté de 300. Les ralentis et fioritures esthétiques sont légion, comme les répliques surréalistes qui se repaissent de grossièretés, toujours à caractère sexuel. Cela confère au spectacle un côté humoristique de foire parfaitement assumé.
N’oublions pas, avant de fermer cette critique, de parler du personnage central du Thrace. Joué par le bel Andy Whitfield, disparu trop tôt des suites d’un cancer à l’âge de 39 ans, Spartacus est accablé de dilemmes, vis-à-vis de sa femme, qui meurt lors d’une scène de trahison qui relance l’intérêt scénaristique, ou lorsqu’il est contraint, pour assouvir les caprices d’un ado au père puissant, d’achever son meilleur ami. Guerrier devenu esclave, puis gladiateur, héros de Rome, et enfin rebelle assoiffé de vengeance contre le pouvoir en place, le personnage brut, de larme et de sang, avait trouvé en Whitfield le corps et la sensibilité parfaits. Attendons la saison 2 pour voir ce que donnera dans son rôle le plus jeune comédien australien Liam McIntyre.
Le coffret vidéo 5 disques, d’excellente facture, notamment technique, avec des images d’une grande précision en DVD, et des pistes 5.1 Dolby Digital en français et en anglais, sera disponible en France dès le 1er février 2012.
Galerie Photos
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