Au secours...
Le 23 janvier 2014
Un navet, quelque part entre un Troma du riche et une Lara Croft du pauvre.


- Réalisateur : Alexander Witt
- Acteurs : Milla Jovovich, Sienna Guillory
- Genre : Fantastique, Action, Épouvante-horreur, Film de zombies
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Seven sept
- Durée : 1h40mn
- Box-office : 990 268 entrées (France)
- Titre original : Resident Evil: Apocalypse
- Date de sortie : 6 octobre 2004
- Voir le dossier : La saga Resident Evil

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Un navet, quelque part entre un Troma du riche et une Lara Croft du pauvre
L’argument : Alice a survécu à l’effroyable cauchemar qui a dévasté le complexe scientifique ultrasecret d’Umbrella Corporation, mais elle n’est pas la seule à en être ressortie... Un virus mortel s’est abattu sur la ville de Raccoon et rien ne semble pouvoir lui échapper. Avec un groupe de survivants, Alice, dont le métabolisme a mystérieusement été modifié, doit affronter le pire. Certes, elle a gagné de nouveaux pouvoirs, elle est plus puissante, ses sens sont surmultipliés et sa dextérité est hallucinante, mais ça ne sera pas forcément suffisant... Elle est rejointe dans son combat par Jill Valentine, un ancien membre des forces spéciales d’Umbrella.
Notre avis : Dire que Resident evil : apocalypse était attendu relève de l’euphémisme. Après un premier épisode de facture médiocre - mais assez fidèle sur certains aspects au jeu originel -, on se demandait comment Alexander Witt, remplaçant de Paul Anderson (passé producteur et scénariste) allait réussir à se sortir de ce bourbier. Solution : en faisant pire. Comprendre pire dans la surenchère : plus d’action et plus de gore. Comprendre également dans le sens le plus mauvais qui soit : un scénario qui n’en est pas un, des acteurs plus mauvais les uns que les autres et surtout une propension à faire rire en se prenant horriblement au sérieux (le fameux monstre Nemesis est un Toxic avenger antipathique).
Sorte d’accident de la route entre un Troma du riche, un shoot them up style House of the dead et un épisode foiré de Lara Croft, Resident evil : apocalypse impressionne dans sa manière presque inconsciente de reculer les limites du mauvais goût. Mieux vaut revoir L’armée des morts et 28 jours plus tard plutôt que de s’infliger ce navet risible d’un bout à l’autre qui a cependant la bonne idée de se souvenir que le ridicule ne tue pas. Ou plutôt si.