Le 21 mai 2022
Le rédacteur en chef d’un magazine qui n’arrive pas à résister aux femmes qu’il croise décide de consulter un psychiatre. Un vaudeville débridé qui donne un peu le tournis, malgré son scénario signé Woody Allen et sa belle distribution.


- Réalisateur : Clive Donner
- Acteurs : Peter Sellers, Romy Schneider, Peter O’Toole, Woody Allen, Ursula Andress, Capucine, Paula Prentiss
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain, Français
- Durée : 1h48mn
- Reprise: 9 février 2011
- Titre original : What's New, Pussycat ?
- Date de sortie : 18 janvier 1966

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Résumé : À Paris, Michael James (Peter O’Toole), rédacteur en chef d’un journal féminin, est un séducteur compulsif malgré ses futures fiançailles avec Carole Werner (Romy Schneider). Il décide de consulter un célèbre psychiatre, le docteur Fassbender (Peter Sellers).
Critique : Dès les premières images où le docteur Fassbender est poursuivi par une plantureuse teutonne dans une maison aussi bizarre qu’improbable, le ton est donné. On va assister à une histoire totalement farfelue qui file à toute vitesse sans aucun temps mort.
Sur un scénario de Woody Allen, qui joue également un second rôle, on va suivre les aventures exubérantes de Michael, sur qui les femmes sont attirées comme des aimants. Dans une ambiance très Swinging London, le récit, bien que situé à Paris, nous balade sans respiration d’un appartement cosy à une boîte de nuit, en passant par le cabinet du psy et pour finir dans un hôtel où tout le monde va se retrouver.
Alors, on peut s’amuser à ce défilé d’acteurs qui s’agitent, obsédés par le sexe. Ils courent dans tous les sens, un peu comme dans les comiques muets, sans que rien absolument ne soit sérieux. On peut aussi se fatiguer assez vite de ce vaudeville qui ne fait pas vraiment dans la dentelle.
Évidemment, à force d’excès, quelques scènes assorties de dialogues bien sentis font mouche, mais cela ne suffit pas à donner une réelle cohérence à l’ensemble.
Reste une belle pléiade de comédiens de l’époque, y compris quelques Français, qu’il est tout de même plaisant de retrouver.
À noter que Woody Allen, déçu du résultat de ce joyeux bric-à-brac épuisant, décida de passer lui-même à la réalisation. Il y mettra tout de même le temps !