Le 9 juin 2024
Un pilote automobile, rendu responsable de deux accidents mortels, est banni des circuits. Cette modeste réalisation, qui met tout de même les courses automobiles en valeur, bénéficie aussi du duo de choc Barbara Stanwyck/Clark Gable.


- Réalisateur : Clarence Brown
- Acteurs : Clark Gable, Barbara Stanwyck, Adolphe Menjou, Will Geer, Roland Winters , William C. McGaw , Lela Hayden
- Genre : Comédie dramatique, Noir et blanc, Film de sport
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h30mn
- VOD : OCS
- Titre original : To Please A Lady
- Date de sortie : 11 janvier 1952

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– Année de production : 1950
Résumé : La journaliste Regina Forbes (Barbara Stanwyck), cherche le scoop à tout prix. Poussé par son ami Gregg (Adolphe Menjou), elle va s’intéresser à Mike Brannan (Clark Gable), un pilote automobile talentueux, mais détesté par son milieu.
Critique : On reproche à Brannan d’être responsable d’un accident qui a causé la mort d’un autre pilote. Avant une course suivante, Regina qui va tenter de l’approcher va se faire sèchement éconduire. Une seconde fois, un accident mortel va être imputé à Brannan. En conséquence, Regina va rédiger un article percutant à charge contre le pilote. Ce dernier, banni de tous les circuits, va se rabattre sur un rôle de cascadeur pour un cirque.
Il ne faut pas se fier au titre stupide, aussi bien en anglais qu’en français (parfois exploité sous le titre plus judicieux de Indianapolis), car il s’agit surtout et avant tout d’une histoire qui rend hommage aux pilotes automobiles. La romance induite par le titre, qui ne va pas manquer de naître entre les deux personnages principaux, bien convenue, reste accessoire.
Brannan, casse-cou et macho à souhait, va tout faire pour retrouver les circuits, face à la journaliste froide et ambitieuse qui peu à peu va découvrir le talent du pilote.
Le long métrage, notamment dans sa seconde partie, est surtout constitué de courses spectaculaires et dangereuses, avec des bolides de l’après-guerre où la sécurité n’était pas la première priorité.
Avec leur abattage naturel, Barbara Stanwyck et Clark Gable rivalisent de postures et de bons mots, mais la mise en scène banale de Clarence Brown ne les met pas particulièrement en valeur. Dommage !
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