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Le 7 août 2002
Quelle claque ! Cette nuit de 1994, Max anime comme chaque soir sa libre antenne sur Fun Radio (à l’époque, c’était encore une radio...). A son habitude, il distille quelques titres tirés de sa besace et là arrive le miracle de Glory Box. Tiré de mon lit, je note approximativement le nom d’un groupe. Portishead...
Cette année-là, depuis quelques mois, un nouveau style musical émerge. Beat hip-hop, scratch et électronique, sample jazzy, clavier issu des années 70, basse reggae-dub et une belle place faite au chant. Le trip-hop devient un fourre-tout indéfinissable et bordélique avec ses têtes d’affiche (Massive Attack, Tricky...). Au même moment, dans un port décrépit du sud de l’Angleterre, Beth Gibbons et Geoff Barrow se rencontrent à l’ANPE locale. Sans grandes ambitions, ils commencent à travailler.
Barrow, armature musicale du groupe, étonne par sa culture métissée (batteur, DJ hip-hop, assistant au studio Coach House de Bristol lors de l’enregistrement du faramineux Blue Lines de Massive Attack). De ses multiples expériences, il tire des beats tendus et vicieux mis en abîme par des mélodies tirées tout droit des standards soul. La voix tourmentée de Beth Gibbons apporte une nouvelle dimension aux compositions sombres et inquiétantes du metteur en son.
Succession de "hits", Dummy est rapidement devenu un monument trip-hop dont le successeur (Portishead -1997) a fatalement déçu. Barrow dit lui-même : "Quand Dummy est sorti il n’y avait rien de tel sur le marché, il a comblé un vide. Pour nous, c’était un aboutissement. C’est comme le gars qui veut escalader l’Everest. C’est son seul but dans la vie et il l’atteint. Une fois redescendu il se dit : "Et maintenant ?".
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