Le 17 mars 2018
La saison 3 de Poldark se démarque des précédentes par un romantisme plus sombre.
- Acteurs : Eleanor Tomlinson, Aidan Turner, Gabriella Wilde
- Genre : Drame, Romance
- : Koba Films
- Durée : 8h40
- Date de sortie : 7 mars 2018
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Date de sortie en DVD : 7 mars 2018
Résumé : 1794 en Cornouailles : la Révolution française n’est pas sans conséquence sur les affaires, par ailleurs prospères, de Ross Poldark. Rivalités, passions, trahisons et nouveaux personnages, cette troisième saison de la saga romantique est pleine de rebondissements…
Notre avis : Ross Poldark est de retour. Après une première saison de 8 épisodes, gonflée à 10 pour la seconde, quoi de plus logique qu’une troisième saison de 9 épisodes !
Quoi qu’il en soit la grande question qui nous taraude est celle du renouvellement de la série. L’intrigue principale est désormais parfaitement rodée. D’un côté la rivalité entre le beau Ross Poldark et son ennemi juré, George Warleggan ; de l’autre, les amours contrariées de Ross Poldark, qui a bien du mal à se comporter en bon père de famille.
Dans cette troisième saison, on conserve évidemment les recettes ayant fait le succès de la série : du romantisme de haute volée et un zeste de drame. Mais la série prend une tournure plus réaliste et plus sombre que jamais.
Comme précédemment, une belle histoire d’amour éclot entre deux individus de condition sociale très différente. Dans la saison 1, Ross Poldark tombait amoureux de sa cuisinière, Demelza, qu’il finissait par épouser. Dans la saison 2, le spectateur était captivé par la romance contrariée entre la sublime Caroline Penvenen (ah Gabriella Wilde) et le médecin Dwight Enys. Dans cette saison 3, deux nouveaux personnages font leur apparition : la jeune Morwenna, cousine d’Elizabeth, et donc de condition noble et Drake, le frère de Morwenna, un garçon sans le sou. Comme cette histoire d’amour est mise en avant, on se demande si les scénaristes n’auraient pas été gagnés par un élan (malvenu) de mièvrerie. La suite nous montre rapidement que cet amour à l’eau de rose vole en éclats pour laisser la place à la dure réalité sociale.
La saison est davantage ancrée dans l’aspect sociétal, fort bien décrit. On ne fréquente et, a fortiori, on n’épouse pas n’importe qui. Le statut social est fondamental et apparaît comme une chape de plomb pour des personnages pris dans le tourbillon de l’histoire.
Les barrières sociales n’ont jamais été aussi présentes, que cela soit dans les rapports amoureux ou dans les relations de classe. Bien que vacillante, la noblesse (parfois désargentée) n’entend pas laisser ses privilèges à la bourgeoisie, laquelle met sous l’éteignoir les classes populaires, de plus en plus affamées.
Le personnage de George Warleggan prend encore plus d’épaisseur que précédemment. Il n’est pas avare en manigances en tous genres, surtout si cela peut toucher son ennemi Ross Poldark. Et puis George entend coûte que coûte monter dans la hiérarchie sociale. Mais il n’est pas aisé de se faire un nom du jour au lendemain. L’argent n’achète pas tout…
L’aspect sociétal n’est pas le seul à bénéficier d’un traitement fin. L’épisode 5, marqué par une spectaculaire scène d’évasion, se révèle très prenant. La suite l’est encore plus. On a droit à une description pleine d’à-propos des ravages de la guerre et du difficile retour à une vie normale.
Et l’amour dans tout ça, me direz-vous ? Que les amateurs de cette série romantique soient rassurés. Poldark joue toujours la carte des grandes envolées romantiques. Outre la belle histoire entre Morwenna et Drake, on assiste évidemment aux agissements du beau Ross Poldark, tiraillé entre toutes les femmes qu’il aime (Demelza, Elizabeth). Et puis Caroline Penvenen est toujours très amoureuse d’un Dwight Enys tiraillé entre son emploi de médecin et l’amour pour sa belle. Avec des relations difficiles entre les uns et les autres, Poldark évite de sombrer dans le « soap opera ».
Au fil de ces neuf épisodes, on n’a pas le temps de s’ennuyer une seconde. Incontestablement, cette saison 3 est plus exigeante que les précédentes, étant ancrée dans une réalité sociale et économique rude, parfois sordide. Le romantisme qui s’en dégage n’en est que plus passionnant.
On attend avec impatience de connaître la fin de cette histoire qui manie avec toujours autant de dextérité drame et romance.
LE COFFRET DVD
9 épisodes, d’une durée de 58 minutes chacun, répartis sur 3 DVD.
Les suppléments :
0
Rien à l’horizon, ce qui est fort dommage. Le troisième DVD présente seulement l’ "espace découverte" de l’éditeur, comprenant des extraits de : la saison 3 de Call the midwife, d’Agatha Raisin, de N’oublie pas que je t’aime et de Palmiers dans la neige.
L’image :
L’image est toujours superbe. Il faut dire qu’avec 3 épisodes seulement par DVD et aucun bonus, l’effort est mis sur le master et une image de qualité. Les extérieurs et demeures des riches propriétaires terriens sont toujours un ravissement pour les yeux dans ces conditions.
Le son :
Bizarrement, la VF paraît plus soignée la piste originale. Le DD 5.1 revient de droit à la version doublée quand le Stéréo rabaisse à peine la piste anglaise anglais. La différence de son est toutefois peu perceptible. Il convient donc de privilégier la VOSTF qui aurait donc du, de droit, être la piste multispatiale.
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