Le 28 septembre 2019

- Réalisateurs : Tristan Aurouet - David Mutzenmacher - François Bierry - Alaa Eddine Aljem
- Acteur : Jean Dujardin
- Groupe : Houba
- Auteurs : Alain Guyard, Jacques Barbéri
- Festival : Festival International du Film Grolandais 2019
Le Festival International du Film Grolandais de Toulouse s’est achevé dimanche dernier. Retour sur le palmarès.
News : Le palmarès du Fifigrot a été dévoilé le dimanche 22 septembre 2019, au cinéma ABC de Toulouse.
Catégorie cinéma
– Amphore d’or, attribuée par Jean Dujardin, dictateur du jury : Selfie, de Tristan Aurouet, qui sortira le 15 janvier 2020. Cette évocation comique d’une société perfusée à la technologie numérique met notamment en scène Max Boublil et Blanche Gardin.
– Amphore du Peuple décernée Music Hole de David Mutzenmacher, un polar surréaliste belge, qui sortira en janvier 2020.
– Amphore des étudiants de l’ENSAV, remportée par le film Le Miracle du Saint Inconnu, du réalisateur Alaa Eddine Aljem. Une colline sur laquelle est enterré un butin devient un lieu de culte, qui rassemble de nombreux pèlerins.
– Amphorette attribuée à Vitha, le court-métrage de François Bierry, dont l’histoire évoque une journée détente dans un centre thermal, offerte à cinq salariés par un grand groupe, qui vient de racheter leur petite entreprise.
– Prix Michael Kael raflé par Houba, le groupe de samba rock batucada.
Catégorie livres
Prix de l’essai : Natchave, d’Alain Guyard. Fougueusement étreint par Noël Godin, à la remise du trophée, l’auteur et philosophe ambulant a consacré un livre à la figure du voyou et à ses avatars.
Prix de la fiction : L’Enfer des masques de Jacques Barbéri, à la fois thriller psychédélique et polar initatique, qui s’intéresse aux itinéraires parallèles de deux héroïnes, l’une à la recherche de son père biologique, l’autre vivant une existence entre cauchemar et réalité, dans une clinique.
A noter que le prix du concours de poésie servile a été attribué à Isabelle Gaspar, qui s’est fendue de deux textes, "Miroir au Prince du Jardin" et "Ode au magnifique Jean". Les premiers mots de ces panégyriques - "Vous êtes une merde" - ayant été prononcés en public et en présence du dictateur, le Fifigrot indique que depuis on est sans nouvelle d’Isabelle, ainsi que du caméraman qui filmait sa prestation.