Maggie - le test DVD

L’arrivée de Maggie dans les bacs est une bonne occasion de découvrir Arnold Schwarzenegger dans un registre dramatique qui lui convient plutôt bien. En DVD/Blu-ray chez l’éditeur Metropolitan depuis le 28 septembre 2015.

L’argument : Alors qu’une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu’elle a été contaminée, elle s’enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s’il lui faut affronter les forces de police...

© Metropolitan FilmExport

Le film : Juste avant de se reconcentrer sans gloire sur la saga Terminator avec un très austère quatrième volet à la démarche suicidaire, papy Arnold délivrait une partition de père protecteur toute en sobriété chez Henry Hobson. Sorti dans l’indifférence générale (à peine 100 000 entrées France), Maggie se permettait toutefois de retrouver la séduisante dramaturgie de la série zombie à succès The Walking Dead pour la partie dédiée à ses enjeux humains. Traversée par des ambiances apocalyptiques jonchées de mélancolie, l’amère épopée à laquelle se livre notre colosse le placera face à un bien cruel dilemme. Jusqu’ou lui sera-t-il possible d’accompagner Maggie (Abigail Breslin), sa fille infectée, alors en pleine phase de métamorphose ? Si le sujet à la mode zombie pourra apparaître quelque peu opportuniste par les temps qui courent, le traitement dispose de la densité nécessaire à soulever un minimum d’émotion.

Notre critique complète : ICI

LE TEST DVD :
Une édition DVD au mixage sonore parfaitement à la hauteur des attentes mais à l’image perfectible.

Les suppléments :

L’éditeur nous propose un making-of de 17 minutes tout à fait recommandable où la parole est laissée aux principaux acteurs (Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin et Joely Richardson) ainsi qu’au réalisateur Henry Hobson et à son scénariste John Scott. Il est d’ailleurs agréable de constater que tout ce petit monde revient avec pas mal de conviction sur ce projet indépendant où le relationnel entre les différents protagonistes y joue un rôle prépondérant. La galette s’offre également une scène coupée anecdotique de 2 minutes se focalisant d’un peu plus près sur la gestion de la situation vécue par le couple Schwarzenegger/Joely Richardson. Enfin, un commentaire audio du réalisateur Henry Hobson est disponible mais uniquement en VO non sous-titrée.

L’image :

Si le grain de l’image sur support SD manque encore de précision, les couleurs délibérément éteintes procurent une ambiance crépusculaire appréciable.

Le son :

Les deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1 VF et VO ne manquent pas de coffre et participent grandement à l’installation d’une atmosphère pesante. On note un déploiement intéressant des graves. Votre caisson de basse sera très régulièrement sollicité pour la grande satisfaction des ouïes les plus attentives.

© Metropolitan FilmExport