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Le 21 mars 2006


Une déambulation le long de divers mondes qui tantôt se superposent, tantôt se heurtent, dessinant un New York à la fois intime et universel.
Une déambulation le long de divers mondes qui tantôt se superposent, tantôt se heurtent, dessinant un New York à la fois intime et universel.
A travers les photographies vertigineuses de JS Cartier, la romancière Pierrette Fleutiaux cherche à rassembler le New York de ses écrits et de ses souvenirs, celui d’un imaginaire qui lui est vital et que le 11-Septembre a fait voler en éclats.
Les photos elles-mêmes évoquent d’emblée un parcours, une quête de signes et de sens. Si dans un premier temps on les observe sans emprunter l’œil de Fleutiaux, on y verra un travail saisissant sur les lignes et les mouvements, sur la densité d’une ville mythique où chacun trouve ses propres repères. C’est cette richesse, cette multiplication des appropriations possibles que le photographe restitue dans une sorte d’étourdissement tendre.
Fleutiaux, elle, va où la portent ses propres attachements, ses habitudes anciennes et ses peurs nouvelles d’après chaos. Surtout, elle joue le jeu de l’interprétation. Et souvent ce sont ses inventions qui éclairent les images avec la plus poignante des pertinences.
Pierrette Fleutiaux (texte), JS Cartier (photos), Les étoiles à l’envers : New York, photoroman, Actes Sud, 2006, 85 pages, 23 €