Dés la couverture du livre, on est entièrement happé par tout l’univers poétique d’Aurélie Capobianco et les dessins saisissants de Xu Hualing. Née en Chine à Wuhan, la dessinatrice peint depuis toute petite. Après avoir obtenu son diplôme des Beaux-arts de Chine, elle poursuit ses études en France dans la même branche. Elle travaille ensuite dans différents domaines : réalisation radio, production audiovisuelle puis en tant que graphiste. Elle se consacre désormais pleinement au métier d’illustrateur indépendant et on en redemande !
On pourrait croire à un roman graphique version Barbie, mais point du tout. Les dessins sont fins, purs, ciselés, emplis de mouvements doux et calmes … Ca donne envie de se mettre au yoga tout ça !

Et pourquoi ce titre : « Le sommeil esquimau » ?

On connaît l’expression « un sommeil de plomb » … ce qui ne semble pas être le cas de notre petite héroïne Mya qui n’arrive pas à s’endormir ce soir.
Le tic-tac de l’horloge lui rappelle les longues heures qui s’écoulent sans que Morphée ne daigne se présenter. Alors elle s’imagine dans un igloo, son « nid-gloo », puis Mya va s’apaiser lentement jusqu’à trouver le sommeil.
Chaque fois qu’elle rencontrera un problème, une peur, une contrariété, elle se servira de ce refuge pour trouver le sommeil et s’assagir.