Le prix du désir

Une histoire qui semblait alléchante mais qui malheureusement tourne en rond.

L’argument : Daniel Boltanski est un écrivain célèbre qui se cache derrière le pseudonyme littéraire de Serge Novak. Sur le bateau qui l’emmène à Capri où il doit assister au mariage de Fabrizio, le fils de sa femme Nicoletta, il rencontre Mila, une jeune femme mystérieuse avec laquelle il passe une nuit passionnée. Une simple aventure qui prend rapidement une tournure inattendue lorsque Daniel découvre à l’église que Mila est la femme de Fabrizio...

Notre avis : Si sur le papier cette histoire de petits mensonges entre couples semblait plutôt alléchante, le second film de Roberto Ando n’est malheureusement pas à la hauteur de nos espérances. Pourtant servi par de bons acteurs (Daniel Auteuil toujours impeccable), Le prix du désir ressemble plus à un mauvais téléfilm de fin de soirée qu’à un film de cinéma. Une impression par ailleurs renforcée par un titre honteusement racoleur et qui n’a absolument rien à voir avec l’original Sotto falso nome (soit : sous un nom d’emprunt). Racoleur, certes, mais aussi absolument hors sujet car mis à part quelques scènes pseudo-érotiques entre Anna Mouglalis et Daniel Auteuil, Le prix du désir traite plutôt de filiation et d’identité. Qui est vraiment Daniel et pourquoi se cache-t-il derrière un pseudonyme ? Et Mila ? Est-elle une manipulatrice ou une victime ?
Malgré un début assez captivant et une atmosphère inquiétante, l’intrigue trop emberlificotée s’essouffle rapidement et faute de moult rebondissements perd toute crédibilité. Roberto Ando a beau nous balader de l’Italie à la Suisse en passant par la Pologne, son film tourne définitivement en rond. On le croit sur parole lorsqu’il déclare que l’idée du film remonte à ses seize ans...

Le DVD

Les suppléments : L’aspect bonus est réduit à sa plus simple expression, à savoir la bande-annonce, la bio et la filmographie des principaux acteurs. De quoi nous laisser sur notre faim. Restent une navigation et une ambiance musicale satisfaisantes. Mais quand donc les éditeurs de DVD penseront-ils à exploiter de manière originale les possibilités du support multimédia ?...

Image & son : Rien à dire en la matière, la qualité technique étant tout à fait honorable.