Le 24 septembre 2021

- Plus d'informations : Le site officiel du festival
- Festival : Fifigrot 2021
Le Festival du film grolandais fête son dixième anniversaire à partir de demain jusqu’au 26 septembre. La cité toulousaine accueillera une nouvelle fois cette manifestation joyeuse, où cinéma, musique et littérature côtoieront d’autres animations, dans le plus pur esprit de la Présipauté.
News : Il est aussi replet qu’un beau et gros bébé, plein comme un œuf de jolies programmations pour fêter ses dix ans, même s’il ne fait pas son âge : le Festival du film grolandais (Fifigrot), dédié cette année à Jean-Yves Lafesse, revient du 20 au 26 septembre, sous l’égide de Sylvie Pialat, "souveraine inquisitrice de la Présipauté", qui remettra la mythique Amphore d’or à l’un des dix films de la compétition officielle, tandis que les habituelles gratifications - le prix Michael Kael, le prix Tisseo, l’Amphore du peuple ou celle des étudiants - trouveront forcément leurs propriétaires. Les dix œuvres cinématographiques sur la ligne de départ sont signées Gilles Perret et François Ruffin (Debout les femmes), Bertrand Mandico (After Blue), François Desagnat (Zaï Zaï Zaï Zaï), Kirill Serebrennikov (La Fièvre de Petrov), Pascal Tagnati (I comète), Valdimar Jóhannsson (Lamb), Jan Bucquoy (La dernière tentations des Belges), Jean-Christophe Meurisse (Oranges sanguines), Anne-Laure Daffis et Léo Marchand (Les voisins de mes voisins sont mes voisins) et Sean Baker (Red Rocket).
Si c’est long, ça peut aussi être court : les métrages en mode petit format se déclineront en deux cycles et une Amphorette récompensera l’un d’eux.
En parallèle, d’autres moments cinématographiques émailleront ces journées : on mentionnera le "Tour du monde grolandais", qui proposera un parcours ethnologique en quelques documentaires, du Brésil à la Roumanie, en passant par la France ou l’Espagne ; on évoquera aussi une soirée consacrée à Troma, la plus ancienne société de production indépendante américaine, avec la projection des films Toxic Avenger et Shakespeare’s Shitstorm ; une carte blanche offerte à Sylvie Pialat, qui a choisi Le roi de l’évasion (Alain Guiraudie), Holiday (Guillaume Nicloux) et Drôle de bobines (Maurice Pialat) ; un hommage aux comédiens Jean-Claude Dreyfus et Jim Carrey, ainsi qu’aux réalisateurs disparus Marco Ferreri et Jacques Baratier.
Par ailleur, le Fifigrot prendra l’air pour organiser une autre compétition, sportive celle-là : au Grovillage de Port Vigueri, il sera possible d’assister et même de participer aux premiers Jeux Grolympiques, qu’on annonce comme "les championnats les plus spectaculaires et incongrus de l’Histoire de l’humanité". Quelques compétiteurs éminents de l’absurde se mesureront à partir de cinq épreuves qui leur ressemblent ("baby foot humain" ou "tennis de table de bistrot" sont notamment prévus), tandis que Corinne Masiero, qu’on annonce déjà corrompue par "des pots de vin", désignera les vainqueurs. Il est possible de s’inscrire aux fins de rejoindre l’une des quatre formations.
Concerts, autres jeux divers et non avariés, animations et films pour les enfants, dédicaces d’auteurs sont également au programme, tout comme la remise du fameux Gro’ Prix littéraire à l’un des huit ouvrages en compétition cette année.
Le festival débutera par la projection du long métrage de Pascal Rabaté, Les sans-dents, avec entre autres Yolande Moreau, Gustave Kervern et François Morel.
L’agenda des événements est à retrouver sur le site officiel (voir notre lien).