La secrétaire - la critique

Du cul étrange et drôle avec cette Secrétaire qui raffole du S.M. pratiqué dans le bureau de son patron.

L’argument  : Bourrée de complexes, la jeune Lee Holloway sort tout juste de l’hôpital psychiatrique. De retour chez ses parents, la rechute (et ses penchants pour l’automutilation) semble inéluctable.
Pourtant, et bien qu’elle n’ait jamais travaillé de sa vie, elle décroche un job de secrétaire chez le mystérieux avocat E. Edward Grey. Au début le travail est banal mais peu à peu la relation patron-employée prend une tournure dominant-dominée pour virer rapidement vers une histoire sadomasochiste. Choqués, la famille de Lee et son petit ami tentent de réagir...

L’avis de Thomas Delord : Lors de sa présentation au festival du film de Paris, Secretary a créé l’unanimité. Maggie Gyllenhaal a d’ailleurs remporté le prix d’interprétation féminine. Passées les scènes trash (et surtout comiques) des fessées et autres mutilations en tout genre, le réalisateur offre une réelle réflexion sur une histoire d’amour peu orthodoxe. Car il s’agit d’amour et non de perversion. Toute la subtilité repose sur cette fine notion. Un film finalement plein d’humanisme qui rappelle que le cinéma indépendant américain est en pleine forme et n’hésite pas à sortir des sentiers battus.

L’avis d’Egar Hourrière
Du cul étrange et drôle avec cette Secrétaire qui raffole du S.M. pratiqué dans le bureau de son patron. Quand deux inadaptés à la vie découvrent l’amour. Le curieux James Spader donne la fessée et conjure son impuissance exaltée par le passé dans Sexe, mensonge et vidéo.