Le 21 août 2019


- Scénariste : Isabelle Arsenault>
- Dessinateur : Isabelle Arsenault
- Coloriste : Isabelle Arsenault
- Série : La bande du Mile End
- Editeur : La Pastèque
- Date de sortie : 7 juin 2019
- Âge : A partir de 5 ans
Isabelle Arsenault poursuit enfin sa série « La bande du Mile End » consacrée à des enfants évoluant dans un quartier de Montréal. Après L’oiseau de Colette, voici La quête d’Albert. Poésie et tendresse sont encore au rendez-vous.
Résumé : Comme il y a trop de bruit chez lui, Albert sort dehors pour continuer à lire. Dans la ruelle devant sa maison, il aperçoit une peinture encadrée placée, avec d’autres objets, au pied d’un mur. Au lieu de reprendre sa lecture, il contemple l’œuvre. Bientôt rejoint par ses amis, il projette chaque nouvelle arrivée et situation dans le décor de la toile qui le fait rêver : un coucher de soleil sur une plage.
Isabelle Arsenault chante une nouvelle fois les louanges de la prise en compte profonde de l’enfant/l’individu dans ce qu’il est, comme dans ses attentes. Elle pointe également les inconvénients et les avantages du collectif, de manière simple, mais en évitant la plupart des clichés. Elle élabore ainsi un univers onirique, peuplé de personnages aux attitudes enfantines identifiables permettant de faire ressortir la personnalité du jeune Albert.
Isabelle Arsenault / La Pastèque
Comme dans les magnifiques Jane, le renard et moi (La Pastèque, 2013) et Louis parmi les spectres (La Pastèque, 2016) - sur des scénarios de Fanny Britt -, le dessin d’Isabelle Arsenault impressionne par sa faculté à paraître quelque peu rétro tout en étant bien d’aujourd’hui, évoquant en cela l’art de Sandrine Revel ou de Sandrine Martin.
Isabelle Arsenault / La Pastèque
La combinaison du lavis gris et des couleurs placées de manière judicieuse - minimaliste dans les scènes du réel, maximaliste dans celles oniriques - accentue l’aspect poétique du récit. Ainsi, à partir d’un canevas simple, La quête d’Albert développe un univers luxuriant et intense.
47 pages - 15 €